Quelques enregistrements de Marie-Claire Alain

dans la revue Etudes


 

 

Voici quelques articles extraits de cette revue publiée par la Compagnie de Jésus où l'on trouve recensions et critiques d'enregistrements de Marie-Claire Alain.

 

« Pièces pour orgue enregistrées par Marie-Claire Alain aux orgues de Saint-Merry de Paris (1 disque 30 cm. DP 32-1 Erato). Grand Prix du disque 1954. Les pièces rassemblées sur ce disque sont presque inconnues du public ; elles sont toutes belles et passionnantes pour la connaissance de Bach ; elles donnent par leur variété une idée de l'étendue de son génie, de la multiplicité de ses sources, de la souplesse de son esthétique. Bach s'inspire des Italiens (Concerto en la mineur d'après l'Estro armonico de Vivaldi) ; il compose dans la ligne traditionnelle des grands organistes allemands, Pachelbel, Buxtehude (Préludes et fugues en sol majeur et en ut mineur) et cependant jamais il n'est comparable à aucun de ses prédécesseurs. Sa marque, toujours présente, transfiguré les thèmes, leur insuffle une contexture et une rigueur nouvelles. Le musicien est servi par un instrument incomparable : l'orgue. Il en exploite au maximum les ressources, déroulant simultanément ses modulations sur plusieurs plans et anticipant sur les techniques orchestrales les plus modernes. Les orgues de Saint-Merry, reconstituées selon l'esprit classique, opposé à l'esprit romantique des orgues du XIXème siècle (ceux de Franck ou de Widor), permettent de goûter de façon exceptionnelle l'architecture de ces oeuvres. Interprétation, prises de son et gravure sont remarquables. Voilà un Grand Prix du Disque bien mérité tant par l'éditeur que par l'interprète. »

(janvier 1955, p. 429)

 

« Ch. M. Widor — E. Gigout — L. Boëllmann : 3 Toccatas. A l'orgue : Marie-Claire Alain (Erato L.D.E. 1014).

Louis Vierne Toccata, Final — Scherzo — A l'orgue : Marie-Claire Alain (Erato L.D.E. 1015).

« Musique populaire »... Souvenirs de famille... Pompes des grandes cérémonies... nous n'avons rien contre cette musique. Elle a ses qualités, et, pour beaucoup, s'associe à des actes déterminants de la vie : Première Communion, Mariage ou Ordination... Mais il faut souhaiter que les organistes de nos églises ne limitent pas leur répertoire à ces façades grandioses. »

Jean-Pierre Hadengue. »

(janvier 1956, p. 159)

 

« Le Romantisme à l'Orgue Erato, LDE 3099 (30) ou STE 50011 présente des œuvres de Liszt, Schumann, Boëly, Mendelssohn et Brahms, choisies et exécutées par Marie-Claire Alain sur des orgues sarroises. Le début du XIXème siècle a ouvert une nouvelle époque pour l'orgue grâce aux procédés techniques nés en France désormais un seul homme a sous ses doigts la palette sonore d'un orchestre beethovenien. Les premières recherches dans les nouvelles sonorités demeurent sous la fascination du Maître de Leipzig, comme le montrent les Fugues (Liszt et Schumann) sur le nom de Bach (on sait que ces quatre lettres correspondent à de noms de notes en allemand), pour aboutir à des oeuvres plus émancipées comme la Fantaisie de Boëly qui est une véritable révélation. L'organiste n'a pas besoin de recommandation, et la prise de son met bien en valeur son jeu. Quel que soit l'intérêt de connaître ces pièces obscures, elles ne font que mettre en relief la place unique de César Franck parmi les compositeurs pour orgues romantiques. »

(juin 1960, p. 430-431)

 

« Cherchant à l'orgue toujours plus de couleurs, Marie-Claire Alain, véritable organiste fauve, vient d'enregistrer deux disques très séduisants Intégrale des Sonates pour orgue de J.-S. Bach, ERATO, LDE-3.140/41 (2 x 30) ; en stéréo. STE 50.030/31. On y retrouve ses qualités de jeu habituelles parfaite et rigoureuse indépendance des mains et des pieds qui lui donne une souveraine maîtrise alliance d'une grande rigueur rythmique à un dynamisme vigoureux. Mais ces deux dernières cires apportent au nouveau. La technique d'enregistrement d'abord elle est presque parfaite par la qualité de la présence. Et puis, Marie-Claire Alain, comme si elle était insatisfaite de ses orgues de Saint-Merry, pourtant déjà hautes en cou-leurs, est allée au Danemark demander à l'organier Marcussen l'appoint de sonorités dont le Nord semble avoir gardé le secret. Les registres des jeux de fond tirés, nous reconnaissons aisément la sonorité de ces tuyaux, mais relevée d'un rien d'agressivité qui signe leur origine ; les jeux de mixtures sonnent plus lumineux ; mais les plus étonnants sont les jeux d'anches. De cette palette Marie-Claire Alain se sert avec un art consommé de la registration ; témoin, celle plaisante du choral Wo soll ich fliehen hin, B.W.V. 646 la place du 4-pieds tiré à la pédale pour le choral est laissée en creux aux autres sommiers où les deux mains dialoguent leur invention. Mais rien ne peut décrire tant d'art, et il faut écouter soi-même ces deux disques. En couplage Six chorals transcrits de la collection Schübler du même Bach. Inutile de redire notre admiration pour l'interprétation de Marie-Claire Alain. […]

Les Pièces Inédites pour orgue de J.-S. Bach, ERATO, LDE-3.092 (30) ou en stéréo STE-50.018, enregistrées par Marie-Claire Alain sur les orgues de Saint-Merry sont quelque peu décevantes parla qualité technique de l'enregistrement ; mais le jeu de l'organiste est toujours à la hauteur. Le disque Pièces pour orgue, de J.-S. Bach, ERATO, DP-32-1 (30) mérite d'être rappelé à cette occasion parmi les gravures dues à Marie-Claire Alain. Malgré son âge (1953), il reste fort beau ; l'interprétation, très fière, du Concerto en la mineur en particulier, n'a rien perdu de sa puissance, et il a acquis une certaine valeur historique puisque c'est le premier enregistrement de Marie-Claire Alain.

Dans Chorals pour le temps de la Passion de J.-S. Bach, ERATO, LDE-3.100 (30) ou stéréo STE-50.012, nous trouvons, toujours de Marie-Claire Alain, une interprétation de sept chorals de l'Orgelbüchlein. Ce disque nous dessine peut-être les limites du grand art de notre organiste. Sa personnalité si vivement expansive dans le registre de la jubilation, fortement présente encore lorsqu'il s'agit de dire la paix sereine nous la cherchons en vain à l'heure où il faut traduire la souffrance. »

(juin 1961, p. 428)

 

« La musique instrumentale de Haendel est de celles que la moyenne du public peut facilement comprendre, et ce ne sont pas les concertos pour orgue et orchestre qui viendront démentir notre affirmation. Ceci ne veut point dire que le génie de Haendel n'y brille point ; au contraire, le mouvement, la vie, la grandeur et la sérénité du style marquent chaque oeuvre.

Tout ceci se retrouve, diversement, dans l'intégrale de ces concertos, que vient d'enregistrer J. F. Paillard, à la tête de son orchestre. L'orgue positif, neuf, brillant et clair à souhait, est tenu par Marie-Claire Alain dont la science de la registration n'est pas à faire et qui s'y révèle à nouveau un très grand virtuose du clavier 14ème concerto par exemple. La prise de son stéréophonique est excellente l'orgue occupe tout la largeur du champ sonore, tout en étant parfaitement localisé ; les timbres sont fidèlement captés ; la profondeur est sensible sans réverbération gênante. Léger bruit de surface. Une réserve la netteté de l'attaque il s'agit de l'orchestre se fait parfois aux dépens de la belle sonorité de l'accord (ainsi concerto n° 4, andante) plus l'attaque est forte, plus ces sonorités confuses sont importunes, par comparaison avec celles qui les suivent immédiatement, franches et chaudes. Merveilleux disques pour gens déprimés ou désireux de conserver la joie de vivre. ERATO Stéréo 50 074/77 (4 X 30). Version monophonique LDE 3,194/7. »

Yves Jolly

(avril 1962, p. 143)

 

« ERATO nous présente trois disques de grande valeur, consacrés à l'enregistrement intégral des 45 chorals de l'Orgelbüchlein de Jean-Sébastien Bach, Stéréo 50093/5 (3 X 30) Notons que chacun d'entre eux est précédé du Choral harmonisé correspondant. On ne se lassera jamais de la perfection de ce livre d'études que Bach a composé à l'usage de ses élèves et dans lequel beaucoup voient, à juste titre, en sa riche et souple diversité, le sommet mystique de son oeuvre.

Que dire de l'interprétation ? Elle s'impose toujours par son intelligence intérieure, même lorsqu'elle n'emporte pas un assentiment total. Marie-Claire Alain indique elle-même la seule porte vers cette œuvre du grand croyant que fut Bach, lorsqu'elle écrit La meilleure façon d'écouter et de comprendre l'Orgelbüchlein est certainement d'en médi1er d'abord les textes (ces textes sont transcrits sur les pochettes) pour en saisir, ensuite, la multiple irradiation dans la musique et par la musique. Nul doute que Marie-Claire Alain n'ait ainsi procédé.

On sait que J.-S. Bach n'a laissé qu'un très petit nombre d'indications sur la registration qu'il désirait pour chacune de ses œuvres d'orgue ; et ceci définit la part de recréation qui incombe à tous ses interprètes. Faut-il dire que, en ce domaine, nous n'avons pas toujours été pleinement convaincus par la version ici proposée ? A côté de réussites entières c'est le cas pour l'immense majorité de ces pièces quelques interprétations sont peut-être plus discutables on souhaiterait parfois, pour soutenir les fonds de 8 et de 4, une pédale plus fournie ; dans d'autres cas, surtout dans les « chorals brillants », à prédominance rythmique, la registration se fait un peu agressive; c'était une tentation, étant donné la richesse de l'orgue Marcussen de l'église de Varde (Danemark) utilisé pour cet enregistrement. Mais peut-être Bach lui-même en aurait-il agi ainsi, s'il avait eu à sa disposition un instrument de cette ampleur.

Quoi qu'il en sa it, et même si l'on préfère les nuances de certains chorals à l'éclat des autres, il faut rendre justice à l'Intelligence comme aussi à la plénitude intérieure du jeu de Marie-Claire Alain, laquelle a le don d'imposer la vision qui est la sienne, de l'œuvre qu'elle entend servir, et qui, en conséquence, ne peut jamais nous laisser indifférent. Voilà qui n'étonnera pas ceux qui ont eu la joie d'entendre et de goûter ses précédents enregistrements, dont nous avons dit le mérite lors de leur parution. C'est le plus bel hommage que l'on puisse rendre à un interprète. A noter l'inversion, probablement due à une erreur technique, des Chorals 30 et 31. Ces disques sont aussi édités en version mono LDE 321315. »

Pierre-Jean Lababriére

(septembre 1962, p. 302)

 

« Louis-Claude Daquin, Les 12 Noëls pour orgue.

Marie-Claire Alain aux grandes orgues Kern de la cathédrale St Théodorit d'Uzès. ERATO 71 1 18.

Qui n'a pas une nuit de Noël entendu l'une de ces pièces typiquement françaises que l'on appelle « Noëls » parce qu'elles reprennent, varient et ornent de vieilles mélodies populaires ? Louis-Claude Daquin (1694-1772) fut le représentant le plus illustre de ce genre musical que certains ont tendance à déprécier et considérer comme décadent en face de Grigny, Couperin ou Marchand. Peut-être fallait-il une femme sensible comme M.-C. Alain pour rendre juste et dévoiler la tendresse (cf. Noël en récit en taille) la liberté et la joie qui rayonnent sous la verve (cf. Noël suisse) et l'éloquence du temps. Son jeu clair et son rythme varié, sa spontanéité et sa franchise font retrouver les émerveillements de l'enfant devant la Crèche. Je m'étais ennuyé en écoutant certains grands artistes hommes, ici j'ai chanté. »

Michel Corbin

(mars 1978, p. 429)

 

« Jean-Sébastien BACH. Les Sinfonie de cantates, pour orgue et orchestre BWV 29, 35, 49, 146. 188, 169.

Marie-Claire Alain à l'orgue de Saint Donat (Drôme) et l'orchestre de chambre Jean-François Paillard. Erato STU 71 116.

Mettez le disque sur votre platine, au début de la face 1, et attendez l'attaque de la sinfonia de la cantate Wir danken dir, Gott vous donnera le ton de cette entreprise inédite et vous dira la qualité de l'interprétation. Un effet d'orchestration littéralement stupéfiant, une attaque d'une précision incroyable de quoi fêter dignement le 25e anniversaire de la firme Erato et confirmer sa vocation de découverte hors des sentiers battus. L'idée est en effet bienvenue de réunir les diverses sinfonies de cantates qui font intervenir l'orgue elles sont autant de mouvements de concertos pour orgue et orchestre, une étape décisive entre Vivaldi et Haendel, un nouveau témoignage de l'allégresse intérieure et de la foi pacifiée du Cantor de Leipzig. Surtout quand les artistes sont en pleine possession de leurs moyens. »

Michel Corbin

(août 1978, p. 285)

 

« BACH Toccata et fugue en ré mineur. Passacaille. Fantaisie et fugue en sol mineur.

Marie-Claire Alain à l'orgue Schwenkedel de Saint-Donat (Drôme). Erato NUM 75053.

La sortie des disques « compacts » exigeait une nouvelle version de la fameuse Toccata en ré. M.-C. Alain a choisi de la jouer sur le Schwenkedel de Saint-Donat, d'une franchise et d'une luminosité exemplaires, en la couplant avec ces autres œuvres majeures que sont la Passacaille et la Fantaisie (presque tragique) en sol mineur, la Fugue en sol et le Concerto en la (transcrit de Vivaldi). Si j'ai été quelque peu déçu par la Toccata et la Fantaisie, les grands accords dramatiques des premières mesures me semblant trop heurtés, et la fugue ne venant pas par quelque fluidité apaiser la tension, j'ai beaucoup admiré la registration adoptée pour la Passacaille (beaucoup plus paisible et grandiose que dans les précédentes versions), et jubilé en écoutant la Fugue, fluide et transparente, puis le Concerto, où le chant du dernier mouvement se déploie avec une souveraine liberté. Bref, un fort bel enregistrement, même dans sa version « microsillon ».

Michel Corbin

(juillet 1983, p. 141)

 

« BACH Sonates en trio BWV 525/530.

Marie-Claire Alain aux grandes orgues de l'église Saint-Hilaire de Näfels, Glaris, Suisse. Érato NUM 75219.

Cette troisième version des sonates en trio que nous propose ici la célèbre organiste me laisse sur ma faim. Comme beaucoup, j'avais admiré sa première interprétation vivante, juvénile, haute en couleur, et dont le jeu, assez staccato, s'accordait heureusement avec le caractère italianisant de ces pages inoubliables. Avec l'âge, me semble-t-il, Marie-Claire Alain a perdu cette consonance miraculeuse la sécheresse de son toucher, la rapidité de ses tempi ont perdu leur correctif. Je le regrette d'autant plus qu'il y a peu, j'ai loué, dans ces colonnes, son interprétation des chorals Schübler et de quelques autres. Il y a sans doute, dans la carrière d'un artiste, un temps pour chaque œuvre. »

Michel Corbin

(janvier 1986, p. 142)

 

« Liszt, Fantaisie et fugue sur le choral du prophète - Prélude et fugue sur le nom BACH – Variations - Evocation à la chapelle Sixtine.

Marie-Claire Alain aux grandes orgues de la cathédrale d'Orléans

S'il est un domaine où la technique digitale apporte vraiment une révolution, c'est bien celui de la musique d'orgue, et plus spécialement de l'orgue romantique. C'en est fini des craquements, des saturations dans les fortissimi, et la dynamique du champ sonore donne enfin d'apprécier les fondus, la profonde respiration de nos Cavaillé-Coll. Autant dire que ce compact, à la durée généreuse [69 minutes] et sur un instrument splendide, ouvre enfin la porte de l'univers de Liszt organiste. Il est vrai que Marie-Claire Alain adopte le style souple que demandait le compositeur et qu'elle a toujours retenu, me semble-t-il, dès qu'il ne s'agissait plus de musique baroque. Cette fidélité aux accents essentiels du rythme et de la mélodie apparaît au mieux dans les admirables Variations sur la basse continue de la cantate Weinen, Klagen, Sorgen, Sagen. »

Michel Corbin

(mars 1987, p. 430-431)

 

« MESSIAEN, La Nativité du Seigneur. L'Apparition de l'Eglise éternelle. Le Banquet céleste.

Marie-Claire Alain aux grandes orgues de la Hofkirche de Lucerne. Erato 2292-45470-2.

Marie-Claire Alain, dont la discographie est pourtant imposante, n'avait enregistré jusqu'ici, à ma connaissance du moins, aucune œuvre d'Olivier Messiaen. C'est chose faite, et bien faite, avec le choix, désormais classique, des trois premières partitions Le Banquet (1926), L'Apparition (1932) et le grand cycle des neuf méditations sur La Nativité (1935). Parmi la petite dizaine de versions aujourd'hui disponibles, la sienne se situe d'emblée au premier rang. « L'émotion, la sincérité d'abord », avait demandé le compositeur, et rarement les premiers accords de la pièce intitulée « Le Verbe » sonnent avec tant de clarté, avant qu'une cantilène déploie leur   force avec justesse, ni trop lentement ni trop vite, d'un phrasé serein et chaleureux. Il est vrai que, pour cette musique à l'écriture si rigoureuse, je préfère les couleurs des orgues anciennes à celles des romantiques. »

Michel Corbin

(juillet 1990, p. 143)

 

« J.-S. BACH Toccatas et Fugues BWV 538 et 566a. Prélude et fugue BWV535. Chorals BWV 618 à 632 (Orgelbüchlein Passion, Pâques et Pentecôte). Préludes et fugues BWV 545, 539, 551. Fugues BWV 577 et 575. Chorals BWV 694 et 710 (Kimbergerl. Partita BWV 767. Fugue sur le Magnificat BWV 733. Petit Labyrinthe harmonique BWV 591.

Marie-Claire Alain aux orgues Silbermann (1714) de la Cathédrale de Freiberg en Saxe. ERATO 2 292-45 701-2 et 2 292-45 702-2.

Deux premiers titres pour la troisième intégrale par Marie-Claire Alain des œuvres pour orgue de J.-S. Bach jouées sur des instruments historiques. C'est dire combien l'organiste ne reste pas sur ses succès discographiques, mais qu'elle est toujours à la recherche de l'authenticité la plus rigoureuse dans l'interprétation, voulant faire correspondre le plus exactement possible ses commentaires en font foi les œuvres du Cantor avec les instruments appropriés. Orgues de Freiberg pour ces deux premiers titres, contemporains du jeune Bach, c'est donc expliquer le programme inscrit sur ces premiers numéros. Bien plus, il semble que Marie-Claire Alain approfondit son jeu et que, à travers la virtuosité jamais prise en défaut et le tempo toujours juste, il y a un sentiment de profonde humanité qui perce dans la fulgurance des traits et des sonorités. Nous sommes ici au sommet de l'art du Cantor de Leipzig, et sans doute avec une intégrale qui fera date. A suivre. »

Claude Ollivier

(septembre 1992, p. 285)

Collecte : Olivier Geoffroy

(septembre 2022)

Article dans la section Panthéon musical


 

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