L'œuvre musicale de Fernand Ochsé
Petite revue de presse
Fernand Ochsé en 1898, dessin de L.C. Breslau
(© RMN, Musée d'Orsay/Thierry Le Mage) DR.
Né le 11 janvier 1879 à Paris, fils d’Albert Ochsé et d’Alice Dreyfus, cet artiste, ami d'Arthur Honegger, a exercé son talent dans différents domaines (musique, peinture, littérature, poésie, décoration, costumes) avant d'être déporté à Auschwitz où il est mort le 5 août 1944. En juillet, il avait été arrêté par la Gestapo à Cannes en même temps que son épouse, depuis 1938, la sculptrice Louise Mayer. Née le 13 juin 1884 à Forest (Belgique), celle-ci avait convolé en premières noces avec le frère aîné de Fernand, le poète et homme de lettres Julien Ochsé (1876-1936). Déportée avec son mari à Auschwitz, elle disparut à la même époque.
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En dehors de quelques articles sur la musique, de causeries musicales radiodiffusées, dans le domaine musical, Fernand Ochsé a composé une dizaine de mélodies pour chant et piano sur des poèmes de Verlaine, Henri de Régnier ou Paul Dublin ainsi qu'une opérette, Choucoune.
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« M. Paul Reboux vient de tirer de son roman Choucoune une opérette en trois actes dont M. Fernand Ochsé achève la musique. »
(La Lanterne, 17 mars 1920, p. 4)
« Choucoune, opérette dont le livret est de notre collaborateur et ami Paul Reboux, et la musique de Fernand Ochsé, sera créée au début de la saison prochaine au Théâtre de La Madeleine, qui effectuera sa réouverture avec une reprise des Jeunes Filles de Palace. »
(Musique et Théâtre, juillet 1925, p. 22)
« Fernand Ochsé, homme d'un goût très sûr et très ingénieux, exactement averti de toutes les recherchas présentes, d'une culture souple et diverse, non seulement adonné aux arts plastiques et à la décoration théâtrale, mais écrivain, poète et musicien charmant (qui vient d'achever une spirituelle opérette.) »
(Le Correspondant, 10 décembre 1927, p. 777)
« Fernand Ochsé a fait avant-hier des débuts brillants au microphone à la fois comme exécutant et comme organisateur du programme dans un festival Reynaldo Hahn.
Fernand Ochsé, a exprimé son affection artistique pour Reynaldo Hahn en des termes dont la délicatesse n'est pas fréquente an matière de « présentation radiophonique ».
Le « style » du programme, l'élégance de ceux qui y participaient, nous ont donné l'impression d'assister à une de ces fêtes mondaines dont les échos ne viennent que rarement jusqu'aux oreilles du grand public sans-filiste. »
(Le Petit Journal, 16 juin 1933, p. 4)
Articles collectés par Olivier Geoffroy
Eléments biographiques par Musica et Memoria
(janvier 2022)
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22 avril 1909, concert rue de la Boétie à Paris, œuvres de Reynaldo Hahn et Fernand Ochsé ( Comoedia, 22 avril 1909 ) |
mai 1913, Théâtre des Champs-Elysées, Paris, Nocturnes de Debussy avec une mise en scène par Loïe Fuller et Fernand Ochsé ( La Petite République, 7 mai 1913 ) |
juin 1926, atelier de Mlle Nivard, rue Richepance, Paris, Festival Fernand Ochsé ( Comoedia, 30 juin 1926 ) |