CLAUDE DELVINCOURT (1888-1954)




Claude Delvincourt vers 1935
photo Harcourt, Paris



Hommage à Claude Delvincourt
jeudi 29 avril 2004, 17h30, église Saint-Augustin (Paris)

Messe commémorative pour le cinquantenaire de sa disparition

au grand orgue : Suzanne Chaisemartin
oeuvres de Bach, Vierne, Dupré

à l’orgue de chœur : Nanon Bertrand

Claude Delvincourt : Méditation et Pater noster (Damien Top, ténor)
Fauré : Pie Jesu, extrait du Requiem (Claire Koltirine, soprano)

avec le concours du Souvenir musical, des Amis de Claude Delvincourt
de l'Association Boëllmann-Gigout et des Editions Publimuses.




Fichier MP3 Claude Delvincourt, Méditation en sol bémol majeur, op.4, n°1, pour orgue
(in Parnasse des organistes du XXe siècle, 3ème série,
"pièces pour grand orgue avec pédale obligée, à l'usage du service divin",
Procure Générale de musique religieuse (Arras, 1913).
Fichier audio par Max Méreaux (DR.)
Partition complète et commentaires de l'auteur (en format PDF)


Lorsque le 5 avril 1954 disparaissait Claude Delvincourt dans un accident d’auto " stupide et cruel ", survenu sur une route d’Orbetello (province de Grosseto, Italie), son ami le compositeur et critique musical Gustave Samazeuilh écrivait1  La musique française perd en lui un des meilleurs représentants de sa génération, un de ceux qui, par la solidité de sa formation, la générosité de sa nature spontanée et ardente, honoraient le plus notre profession.  Car ce musicien sensible, dont l’œuvre se rattache à la tradition de Ravel et de Chabrier, avait toujours fait preuve d’une distinction rare et était l’ami des jeunes auxquels, en tant que directeur de conservatoire, il avait consacré une grande partie de sa vie. C’est lui qui avait institué, dès 1953, un cours obligatoire de culture générale pour tous les élèves (non bacheliers) du Conservatoire national supérieur de musique de Paris afin de sortir le musicien de son isolement en lui donnant des notions d’histoire littéraire et d’histoire de l’art. Ce début de réforme, interrompue par une mort brutale, sera par la suite repris et développé plus avant. On doit également à Claude Delvincourt la création en 1943 de l’Orchestre des Cadets du Conservatoire, qui deviendra rapidement l’une des plus brillantes formations parisiennes.

Fils d’un diplomate, Pierre Delvincourt, et de Marguerite Fourès, Claude Delvincourt est né à Paris le 12 janvier 1888. Très tôt il manifesta des dons pour la musique : à l’âge de trois ans il s’amusait à chercher des accords d’après les trompes d’automobile et sa mère lui offrit un petit orgue de barbarie. Ses parents eurent alors l’excellente idée de le confier, à l’âge de 7 ans, à Léon Boëllmann, ami de la famille, afin de lui enseigner le solfège et le piano. Au décès de celui-ci, arrivé le 11 octobre 1897, tout en recevant durant quelque temps des leçons de piano de Georges Falkenberg2 à partir de 1902, Henri Büsser sera chargé de poursuivre l’œuvre commencée par l’organiste de Saint-Vincent-de-Paul, lui apprenant plus particulièrement l’harmonie, le contrepoint et la composition. Il le mènera même aux portes du CNSM, qu’il franchit en 1906 pour entrer dans la classe de contrepoint de Georges Caussade. Parallèlement il achevait des études menées à la Faculté de droit et passait sa licence. C’est de cette époque (1907) que date l’une de ses premières œuvres : un Quintette pour cordes et piano. Deux ans plus tard, il intégrait celle de composition de Widor et écrivait la même année Thestylis pour chant et orchestre, et un Duo pour violon et piano. Durant les cinq années passées auprès de Widor, Claude Delvincourt écrira également quelques pièces religieuses (un Hodie Christus natus, pour chœur, hautbois, basson et orgue, 1909, une Marche d’Eglise, une Méditation et une Sortie de Fête pour orgue, 1910-1913) et de la musique vocale profane : Aurore, pour chœur à 4 voix de femmes avec accompagnement de piano obligé ou orchestre (1910), Nuit tombante pour chœur mixte ou quatuor vocal avec accompagnement de piano ou d’orchestre (1911), La Source pour chœur ou quatuor de voix de femmes avec accompagnement de piano ou d’orchestre (1912), une mélodie Sommeil d’enfant (1912) et un Trio pour piano, violon et violoncelle.

Lien vers le site des monuments de Compiègne
Le château de Compiègne
( Photo site Les monuments de Compiègne )
En 1913, il se présentait pour la quatrième fois au Concours de Rome et remportait, en même temps que Lili Boulanger, le Premier Grand Prix avec sa cantate Faust et Hélène, tirée du second Faust de Goethe, qui sera interprétée quelques mois plus tard par les Concerts Colonne. L’année précédente, sa cantate Fulvia n’avait pas convaincu le jury ; en 1911 Yanitza lui avait permis d’obtenir un premier Second Grand Prix et la première année où il s’était présenté au Concours de l’Institut (1910), sa cantate Acis et Galathée n’avait pas été primée. Hélène Jourdan-Mohrange3 raconte que Claude Delvincourt " tout jeune, blond, charmant et qui semblait affamé de musique ", en compagnie de son ami Paul Paray, faillit faire casser un jour l’examen du Prix de Rome : enfermés au château de Compiègne pour la première épreuve de composition, ils avaient tous deux sauté le mur du parc " escaladant fossés, grilles, contournant les piquets de fer pour faire un petit tour de chevaux de bois à la foire du pays avant de s’enfermer à nouveau en loge. " Mais le retour fut moins aisé :Claude Delvincourt accrocha son pantalon aux barbelés, réapparut en loques et dut avouer son échappée au gardien. " Enfin, sous la pluie de pains d’épices et de sucres d’orge rapportés de la fête et calmé par les bons sourires innocents des deux fugitifs, il ferma les yeux et... les cantates n’eurent pas d’histoire. "

Eglise Saint-Jacques de Dieppe, construite à partir de 1250
( Photo Impr. Lescuyer, Lyon, aimablement communiquée par M. Philippe Gautrot )
Le grand orgue de tribune de l'église Saint-Jacques de Dieppe que Claude Delvincourt toucha à partir de 1925
( Photo Impr. Lescuyer, Lyon, aimablement communiquée par M. Philippe Gautrot )

Claude Delvincourt en 1913 lors du Prix de Rome
( in Musica, coll. DHM ) DR
Son séjour à Rome, au cours duquel il écrivait le poème symphonique Thypahon et la suite Sérénade, publiée sous le titre de Radio-Sérénade, était interrompu au début du mois d’août 1914 par la déclaration de la guerre et le 10 du même mois il s’engageait dans l’armée. Le 31 décembre 1915, grièvement blessé en Argonne, il perdait l’usage de son œil gauche et devait abandonner la musique durant plusieurs années. Lors d’une longue convalescence passée dans la région Dieppoise, il se fit de solides amitiés, notamment avec le curé de la paroisse Saint-Jacques de Dieppe. C'est ainsi que quelques années plus tard, à la suite de pressantes sollicitations, il finit par accepter, en juillet 1926, le poste d'organiste de cette église, laissé libre par le départ de Ludovic Panel au Sacré-Cœur de Montmartre. Il assistera à la reconstruction en 1929 par Victor Gonzalez de l'orgue devenu poussif et sujet à de multiples cornements. En réalité, il ne touchait l'orgue qu'occasionnellement durant les vacances ou lorsqu'il avait la possibilité de s'échapper de Paris pour se rendre dans sa maison de campagne normande, au Prieuré de Hacquenouville à Rouxmenil-Bouteilles, non loin de Dieppe; Mademoiselle Pauline Amblard assurait effectivement la charge d’organiste. En souvenir de son passage à Dieppe, l’un des collèges de cette ville, créé en 1967, a pris le nom de l’illustre musicien.

Ce n’est qu’en 1918 qu’il se remettra à composer, notamment avec des mélodies : Six poèmes de Maurice d’Assier et un Ave Verum pour soli, chœur, quintette à cordes et orgue. Démobilisé en 1919, il réintégrait un peu plus tard la ville éternelle afin de terminer le séjour de trois années, interrompu par la guerre, que tout Premier Grand Prix de Rome recevait de la part de l’Institut. Ses Envois de Rome, parmi lesquels figuraient le poème symphonique l’Offrande à Siva, des chœurs et une admirable Sonate pour violon et piano, considérée par certains comme l’une des meilleurs œuvres modernes du genre, étaient déjà remarqués par la presse musicale saluant en lui un musicien qui semblait " avoir vraiment quelque chose à nous dire ". Il faut dire que Claude Delvincourt, à l’image d’un Claude Debussy ou d’un Florent Schmitt, montrait qu’il était possible d’évoluer hors d’un certain académisme dans lequel se cantonnait la plupart des lauréats de l’Institut. Son Offrande à Siva, dont les Concerts Straram exécutèrent un fragment en 1926, créée ensuite à Francfort le 3 juillet de l’année suivante, était en effet une œuvre originale aux couleurs vives, puisqu’il s’agissait en réalité d’un ballet hindou. C’est également au cours de ces années qu’il composa ses célèbres Suites pour piano Boccaceries (1922) et Croquembouches (1926)4, qui seront orchestrées après coup (1924 et 1952) et Ce monde de rosée (14 utas anciens japonais) pour chant et piano. Cette œuvre, orchestrée également ultérieurement en 1934, dont la première audition sous cette forme fut donnée par Lamoureux le 24 mars 1935, révèle ici toute l’habilité et la finesse d’écriture du compositeur.

Marie-Louise Boëllmann, Claude Delvincourt (au piano) et Pierre Germain .
20 septembre 1950, Neufchâtel-en-Bray (Seine-Maritime), Marie-Louise Boëllmann, Claude Delvincourt (au piano) et Pierre Germain travaillant la farce musicale La Femme à barbe de Claude Delvincourt, sur un livret d’André de La Tourrasse, représentée à l’Opéra-Comique le 29 octobre 1954.
( coll. Pierrette Germain-David ) DR

En 1932, avec sa nomination à la tête du Conservatoire de Versailles commençait pour lui une longue période au cours de laquelle il mit ses vastes connaissances au service de la jeunesse en s’efforçant constamment non seulement d’enseigner la musique avec les tendances du moment, sans oublier les apports des maîtres classiques, mais également en dispensant une large culture pour lutter contre un certaine tendance des musiciens à se renfermer sur eux mêmes, car il considérait que la culture commande à la technique et la sublime. Laissant la place en 1941 à Jean Hubeau, il poursuivit son œuvre au Conservatoire national supérieur de musique de Paris. Son prédécesseur, Henri Rabaud, depuis sa nomination en 1920 avait continué l’œuvre de libération des carcans de l’académisme débutée par Fauré. Mais, dans ce vieil établissement, où il arriva exactement le 15 avril 1941 en cette période troublée, il eut également à faire face à des problèmes d’un tout autre genre5 : le Service du Travail Obligatoire institué par la loi du 16 février 1943. Une soixantaine d’élèves étaient menacés d’aller travailler en Allemagne. Il eut alors l’idée de les réunir pour former l’Orchestre des Cadets du Conservatoire puis de convaincre les autorités allemandes, notamment le général von Stülpnagel, Gouverneur de Paris, que se mettant ainsi à la disposition de la collectivité, cette formation satisfaisait aux normes du STO exigeant que les jeunes nés entre le 1er octobre 1919 et le 31 décembre 1922 devaient travailler aux activités essentielles du pays. En réalité, cette phalange, composée d’un orchestre de quatre-vingt musiciens et d’une chorale de cinquante élèves, devint vite le symbole de la résistance de l’institution, même si elle devait obéir aux ordres de l’occupant. Claude Delvincourt avait fait preuve ici d’une extraordinaire détermination pour préserver cette jeunesse qu’il considérait être l’élite capable de maintenir le prestige et le rayonnement artistique de la France. Il n’avait pas hésité également un seul instant à rentrer dans une organisation de résistants, le Front National des Musiciens, à laquelle appartenaient notamment Marie-Louise Boëllmann (la fille de Léon), Jacques Chailley, Roger Désormières et Irène Joachim. Le premier concert de l’Orchestre des Cadets du Conservatoire eut lieu le 12 décembre 1943 sous la direction de Roger Désormières, avec des œuvres de musique française, en dehors d’une Symphonie de Haydn  : L’Horizon chimérique de Fauré, la suite des Paladins de Rameau, celle de L’Arlésienne de Bizet et un air extrait de Don Procopio du même auteur. En pleine occupation allemande, et c’est une forme de résistance, Claude Delvincourt s’efforcera toujours de programmer des compositeurs français : Rameau, Franck, Honegger, Messiaen, Françaix... A la fin de l’année 1944, les Allemands ne furent plus dupes de l’entreprise et décidèrent que tous les musiciens de l’Orchestre devaient effectuer les deux années obligatoires de STO. Claude Delvincourt, aidé de Jacques Chailley, alors secrétaire général du Conservatoire, et de Marie-Louise Boëllmann mirent à la disposition des soixante élèves menacés des fausses cartes d’identité et les incitèrent à entrer dans la clandestinité. Il dut lui-même se cacher durant plusieurs mois, jusqu'à l’insurrection de Paris arrivée le 25 août 1945 !

La réussite de l’Orchestre des Cadets du Conservatoire est incontestable et perdura même bien au delà de la guerre, jusqu’en 1955, année où il se fondit définitivement dans l’orchestre traditionnel des élèves du Conservatoire. Mais l’œuvre principale de Claude Delvincourt a été d’ouvrir le Conservatoire vers l’extérieur, notamment en faisant entrer parmi le corps enseignant des hommes tel qu’Olivier Messiaen et Darius Milhaud. Visionnaire, il propose une refonte totale du système d’éducation de la musique en France reposant principalement sur une décentralisation au profit de conservatoires de région. Ce vaste projet ne sera réalisé que bien plus tard après sa mort, par Marcel Landowski à la fin des années soixante ! Ses nombreuses réformes seront décisives dans l’avenir de l’institution : détachement en 1946 de l’art dramatique du Conservatoire pour l’installer dans les locaux de la rue Bergère, rénovation de l’enseignement avec des personnalités musicales telles que Charles Munch, Maurice Maréchal, Lily Laskine, Lucette Descaves, Charles Panzéra..., ouverture de nouvelles classes : saxophone, percussion, saxhorn, tuba, ondes Martenot, clavecin, création d’un cours de " culture générale et esthétique ", rattaché à la section pédagogique, confié à Marcel Beaufils (romantisme allemand) et Roland-Manuel (l’école française depuis le Moyen Age)...

Durant toutes ces années de direction du CNSM, épuisantes pour le compositeur, Claude Delvincourt composera peu : une mélodie Un éventail, un sourire, un Pater Noster pour baryton et orgue, un salut Solennel pour quatuor de solistes, chœur mixte et orchestre, donné en première audition à la Radio en automne 1954 et un Quatuor à cordes. Commencé en 1951, cette dernière œuvre devait être créée en avril 1954 au Congrès-Festival de Rome. C’est en se rendant à cette manifestation, dans cette Italie qu’il aimait tant, qu’il trouva une mort si brutale ! Sa disparition laissa les étudiants du Conservatoire en deuil, car jamais un directeur n’avait été aussi proche de ses élèves.

En dehors des œuvres déjà citées, Claude Delvincourt a également composé des opéras : La Femme à barbe, farce musicale sur un livret d’André de la Tourasse (1936), donné au théâtre Montansier de Versailles le 2 juin 1938, Lucifer, mystère sur un texte de René Dumesnil créé à l’Opéra de Paris le 8 décembre 1948, utilisant un quatuor vocal, commentant l’action mimée, et un double chœur mixte ; de la musique pour orchestre : Le Bal vénitien (1927), orchestré et exécuté en première audition en 1929 par les Concerts Straram, devenu ensuite un ballet sur la demande de M. Masson, alors directeur de l’Opéra-Comique6, deux suites d’orchestre d’après la musique du film La Croisière jaune qu’il avait écrite en 1934 : Pamir et Films d’Asie, un Poème chorégraphique (1931), Automne, poème symphonique avec chœur composé pour les Fêtes de la Lumière de l’Exposition de Paris (1937) ; de la musique de scène comme Oedipe Roi de Sophocle (instruments à vent, percussion et contrebasse) pour les Chorégraphies d’Orange (1939) ou encore Le Bourgeois Gentilhomme pour la Comédie-Française; des pages vocales : Capriol, Huîtres de Prairie pour chœur mixte a cappella, achevés en 1934 et donnés en première audition le 14 février 1938, Lavandière pour chœur a cappella, et des pièces instrumentales : Heures juvéniles, 12 pièces pour piano, Danceries pour violon et piano (1934), Contemplations pour violon (ou flûte) et piano (1935)... A sa mort, il a laissé inachevé un Concerto pour piano.

Sa prédilection pour la chanson populaire et le Moyen Age lui firent notamment composer Chansons de la ville et des champs (1933), Images pour les Contes du temps passé pour piano à 4 mains (Société Nationale, 23 avril 1936) et 4 Chansons de Clément Marot pour chant et piano (1935), orchestrées en 1937 et données en première audition sous cette forme l’année suivante à la Radio. Claude Delvincourt a également touché à la musique de films au cours des années trente : en dehors de La Croisière jaune, déjà citée, on lui doit l’Appel du silence (la vie de Charles de Foucauld, 1936) et Sœurs d’armes (1937), deux films du cinéaste Léon Poirier.

Il est difficile de conclure cette esquisse biographique tant la personnalité et l’œuvre de Claude Delvincourt sont importantes. Disons simplement que ce musicien distingué, doublé d’un humaniste était un " aristocrate de la pensée "7.

Denis HAVARD DE LA MONTAGNE

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1) Le Guide du concert, n° 36, 9 avril 1954. [ Retour ]

2) Né à Paris le 20 septembre 1854, cet ancien élève de Georges Mathias, Emile Durand et Massenet est notamment l'auteur d'un traité : Les pédales du piano. [ Retour ]

3) Mes amis musiciens, Paris, Les Editeurs français réunis, 1955, 230 pages. [ Retour ]

4) Dans sa version pour piano Croquembouches comprend douze pièces. L'auteur en a orchestré neuf au cours de l'été 1952 pour ensemble instrumental léger avec bois et un saxo-alto. En voici les titres : Linjer tart, qui débute sur un rythme de valse, Rahat Louhkoum, Grenadine, en forme de habanera, Plum-Pudding (humoristique !), Puits d'amour, Croquignoles, Baba, Pets de Nonne et Nègre en chemise qui termine l'œuvre sur un rythme de swing. C'est au Festival de Vichy, le 11 septembre 1954, que l'on put entendre en première audition cette œuvre originale et pleine d'humour. [ Retour ]

5) Sur cet épisode du STO et le Conservatoire, voir également Claude Delvincourt et les Cadets du Conservatoire, une politique d'orchestre (1943-1954), par Marguerite Sablonnière, in Le Conservatoire de Paris, 1795-1995. Des Menus-Plaisirs à la Cité de la musique (collectif, Paris, Buchet-Chastel, 1996) et Marie-Louise Boëllmann et la résistance au Conservatoire sous l'occupation allemande 1940-1945, par Jacques Chailley, in Les Cahiers Boëllmann-Gigout, n° 2/3, décembre 1997-mars1998. [ Retour ]

6) Ce ballet a été créé le 25 août 1937 au Grand Cercle d'Aix-les-Bains, sur une chorégraphie de M. Quinault et sous la direction du compositeur. [ Retour ]

7) C'est Norbert Dufourcq, titulaire depuis 1941 du cours supérieur d'histoire de la musique au CNSM qui l'appelait ainsi. [ Retour ]

 


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