Pierre VILLETTE (1926 – 1998)

Pierre Villette en 1967
( photo X... )

" La musique de Pierre Villette se soucie peu de modes passagères, ce qui ne signifie pas pour autant qu'elle soit passéiste. Une solide formation dans les disciplines d'écriture l'a ancré dans une tradition puisée aux sources de la rigueur. La qualité évidente de cette production réside dans le soin qui préside à sa réalisation. Une harmonie raffinée, sans outrances ni anachronismes, usant d'un chromatisme subtil, bien que nettement tonale voire modale, et surtout une imagination mélodique d'une grande richesse, d'un évident naturel, en constituent l'un des aspects les plus clairs. Mais il est évident qu'une gravité intérieure préside le plus souvent à sa démarche créatrice. Orchestrateur raffiné, il sait mettre en valeur les timbres des instruments. " Ces quelques lignes écrites en 2000 pour Propos en mesure, le bulletin du Conservatoire national de région de Besançon1, résument parfaitement les qualités du compositeur, mais Pierre Villette, s’il laisse une œuvre abondante et variée de premier choix, fut également un pédagogue renommé dont les élèves gardent le souvenir d’un homme dévoué, affable et soucieux de la qualité de l’enseignement qu’il était amené à prodiguer ou à diriger.

Né le 7 février 1926 à Duclair (Seine-Maritime), petit port de Seine connu dès le VIIe siècle pour son monastère d’hommes et dont l’église Saint-Denis, classée Monument Historique, date en partie du XIIe siècle, Pierre Villette a baigné dès sa plus tendre enfance dans la musique : son père jouait du piano, de l'orgue et du violon ; son oncle du piano et ses trois tantes paternelles, dont l'une chantait agréablement, du piano et du violoncelle. Sa mère était également pianiste et s'amusait à copier les parties d'orchestre des œuvres de son mari. Comment dans un tel climat familial, où la musique était tant vénérée, ne pas devenir musicien soi-même, d'autant plus que le chanoine Delestre (1901-1993), directeur de la maîtrise Saint-Evode et maître de chapelle de la cathédrale de Rouen durant plus de 40 ans, était un cousin ! C'était aussi un ancien élève de Jean et Noël Gallon, de Paul Dukas et de Marcel Dupré. Tout naturellement, âgé de 6 ans, Pierre Villette intégre la Maîtrise Saint-Evode, où il étudie notamment l'orgue auprès de Jules Lambert. A l'âge de 13 ans, il fait ses premières armes de musicien au banc de l'orgue de l'église Ste-Thérèse de Saint-Etienne-du-Rouvray, et tout de suite après à celui de l'église St-Paul de Rouen, ainsi qu'a l'instrument de la chapelle du pensionnat St-Jean-Baptiste de Rouen. En 1941, après avoir été préparé quelque temps par Maurice Duruflé, un ancien de St-Evode tout comme lui, Pierre Villette entre au Conservatoire national supérieur de musique de Paris pour y achever sa formation musicale, mais la guerre interrompt quelques temps ses études. Il obtient néanmoins un 1er Prix d'harmonie en 1945, un 2ème prix de fugue et un 1er prix de contrepoint en 1946. Alors élève particulier d'Henri Büsser pour la composition, il se présente au Concours de Rome en 1948, mais doit interrompre sa mise en loge à la mort de son père survenue à cette époque. L'année suivante, après avoir obtenu un 2ème prix de direction d'orchestre, Pierre Villette concourt à nouveau pour le Prix de Rome. Cette fois-ci sa cantate pour 3 solistes et orchestre La Résurrection de Lazare lui vaut un second Prix. Il n'en est pas alors à son premier essai de composition qui porte d’ailleurs le numéro d’opus 16. C’est en 1942, à l’âge de 16 ans qu’il fit ses premières armes avec l’écriture d’une Marche fantaisiste op. 1, pour orchestre symphonique, suivie l’année suivante d’une Berceuse op. 2, pour violon et piano et ensuite de plusieurs motets : Ave Verum op. 3 (Heugel), Salve Regina op. 5 (Heugel), Adoramus te op.7 (inédit)...

De santé fragile, Pierre Villette tombe malade et doit se reposer durant une longue période au plateau d'Assy à Passy, non loin de Chamonix. C'est là d'ailleurs qu'il fait la connaissance de sa future femme. Il l'épouse en 1956 dans l'église Notre-Dame de Toutes Grâces, où d'ailleurs il touche l'orgue depuis 2 ans et s'occupe d'une chorale qu'il a fondée. Même si Pierre Villette aimait beaucoup l'orgue, il n'a pas souhaité faire une carrière d'organiste et n'a composé qu'une œuvre pour cet instrument : une Elévation, écrite en 1955, à l'époque où il tenait l'orgue du plateau d'Assy.

En 1957, Pierre Villette est nommé directeur du Conservatoire national de région de Besançon, qu’il dirige durant une dizaine d’années. A cette époque, cet établissement compte 20 professeurs et un effectif de 850 élèves inscrits dans les classes d’instruments et d’éducation musicale. Il s’évertue là à rénover l’enseignement, notamment en développant ou en créant certaines classes, comme par exemple celle de danse en 1960. Parallèlement notre musicien n’abandonne pas pour autant ses activités de créateur et c’est ainsi que durant cette période bisontine, il écrit une dizaine d’ouvrages, parmi lesquels nous citerons une Cantilène op. 26, pour basson ou violoncelle et piano (Leduc),une Romance op. 30, pour clarinette et piano (Leduc), un Concerto op. 33, pour violon et orchestre, une pièce pour orchestre symphonique : Rêverie interrompue op. 36, et plusieurs œuvres religieuses : O Sacrum convivium op. 27 (motet à 8 voix a cappella, Heugel), Strophes polyphoniques pour le Veni Creator op. 28 (motet à 4 voix a cappella, Ed. A Cœur Joie), Tu es Petrus op. 29 (motet à 4 voix et 2 orgues, Adoro te op. 31 (chœur à 4 voix a cappella, Durand) ... La plupart de ces œuvres ont été données en première audition à Besançon, dirigées souvent par l’auteur lui-même, car Pierre Villette est également un habile chef d’orchestre, comme le souligne cet extrait de presse 2 :

Conservatoire d'Aix-en-Provence, année 1980 : Pierre Villette (au centre) entouré de Henri Dutilleux (à gauche) et du compositeur polonais Witold Lutoslawski (1913-1994)
( Collection Mme Josette Villette, avec son aimable autorisation )

" Le second [concert de la Société des Concerts Symphoniques de Besançon] était dirigé le 5 février [1959], par Pierre Villette, directeur de l’Ecole Nationale de Besançon, qui put affirmer, avec plus d’autorité et d’efficacité encore, les qualités de chef notées dès l’an passé lors du premier concert symphonique qu’il avait dirigé en notre ville. Et pourtant le programme n’était pas de tout repos : il débutait par la musique du ballet Le Loup de Dutilleux : le résultat obtenu dans cette difficile partition fut plus qu’honorable ; le Maître Henri Dutilleux, qui avait bien voulu honorer de sa présence ce concert, ne cachait pas sa satisfaction. Après un Concerto de Mozart exécuté avec brio et dans un style excellent par Piere Barbizet, Pierre Villette et nos musiciens devaient enthousiasmer le public dans une exécution vivante et richement colorée de la Symphonie du Nouveau Monde de Dvorak. "

En 1967, pour des raisons de santés, Pierre Villette doit se tourner vers le Midi et prend la direction du Conservatoire d’Aix-en-Provence, alors installé dans les anciens locaux de la Place de Palais avant de se transporter en 1970 dans l’Hôtel de Caumont pour devenir le Conservatoire Darius Milhaud. Avec la même volonté dont il avait fait preuve à Besançon, il œuvre pleinement pour développer la musique dans cette région, en redonnant vie à l’Association des Concerts du Conservatoire, et en participant activement à la création de l’Orchestre de Chambre d’Aix. En 1988, grâce à son intense activité, la musique fait son entrée par la grande porte à l’Académie des Sciences, Agriculture, Arts et Belles Lettres d’Aix : Pierre Villette s’installe au fauteuil du peintre Albert Coste.

Son long séjour aixois entre 1967 et 1998, où ses nombreuses fonctions pédagogiques et administratives prennent une grande partie de son temps, ne l’empêche pas cependant de se livrer à la composition, activité qu’il aime particulièrement car il peut ainsi laisser libre cours à une imagination fertile et créatrice. C’est principalement de la musique de chambre qu’il écrit, ainsi d’ailleurs que de la musique sacrée. Parmi celle-ci on lui doit notamment une Missa da pacem op. 38 (1970), donnée en l’église de la Madeleine d’Aix, et une Messe en français op.44 (1981) pour la nouvelle liturgie (commande d’Etat)...

Le 6 mars 1998, Pierre Villette s’éteignait à l’hôpital d’Aix-en-Provence. Le 22 juin 2000 le CNR de Besançon a rendu un fervent hommage à la mémoire de son ancien directeur disparu, en organisant à la Salle Battant un concert intitulé " Autour de ses œuvres ", en présence de son épouse. On a pu entendre à cette occasion quelques unes de ses meilleures pages de musique de chambre: Fantaisie concertante op. 34 (trombone et piano), Romance op. 30 (clarinette et piano), Sarabande op. 56 (flûte et piano), Air pastoral op. 48 (flûte et piano), Berceuse à Chistel op. 18 (piano), Aubade pour Claire op. 62 (piano), Grave op. 39 (violoncelle et piano) et Arabesque op. 55 (saxophone et piano).

Le catalogue des œuvres de Pierre Villette comporte 80 numéros d’opus, écrits entre 1942 et 1995. Comme nous l’avons déjà souligné précédemment, la musique de chambre et la musique religieuse occupent une place de choix chez ce compositeur, qui s’est plu à alimenter le répertoire de musique sacrée à une époque où beaucoup de personnes pensent à tort qu’elle n’appartient qu’au passé. Il a néanmoins abordé d’autres genres musicaux, principalement au début de sa carrière : de la musique orchestrale (Marche fantaisiste op. 1, Blues op. 23, pour grand orchestre, Miniatures op. 25, Rêverie interrompue op. 36), de la musique de théâtre avec une opérette en 3 actes, sous le pseudonyme de Rémi Lassy : Qu’il est bon, mon oncle Léon op. 17, et des mélodies : Premier aveu op. 4, Valse 1900 op. 8, Il est des mots d’amour op. 11. Il s’est même essayé dans le jazz avec Désillusion op. 6, jazz symphonique (1945), big band (1946). Cependant c’est incontestablement dans les musiques de chambre et religieuse que Pierre Villette s’est fait un nom, mais comme nul n’est prophète dans son pays, c’est en Angleterre et même au Japon qu’il n’est pas rare de pouvoir entendre ses ouvrages. Ainsi le 28 juin 1999 à Londres, le Choir of New College Oxford dans le cadre du Spitafields Festival, a interprété les motets Panis Angelicus et Attende Domine, et le 16 décembre 2000, à l’église de l’Immaculée Conception de Sandhurst, Simon Williamson avec le Voci Cantati chamber choir donnait l’Hymne à la Vierge et le motet O magnum mysterium. Plus récemment, le 22 octobre 2004 le Tokyo Chamber Chor donnait en concert en l'église catholique Meguro de Tokyo 3 motets O quam amabilis es – Jesu, dulcis memoria – Panis Angelicus, et le 16 octobre 2005 le Home music club of Toronto (Canada) organisait un concert au cours duquel était interpreté le Poème pour clarinette et piano (op. 37).

Concernant la discographie des oeuvres de Pierre Villette, elle est pour l'instant bien maigre, mais en augmentation depuis peu. En 1995 la firme de disques anglaise Herald Records a sorti un CD (CD 176) intitulé " Mater, Ora Filium - Choral by Bax and Villette ", comportant plusieurs œuvres de Arnold Bax et surtout de Pierre Villette : O Sacrum convivium, Hymne à la Vierge, Salve Regina, O magnum mysterium et Attende, Domine (Ralph Alwood et le Rodolfus Choir). En 2006, le label Hypérion (CDA67539) a publié un CD de 17 motets de Pierre Villette, enregistrés à Londres, en l'église du Temple, par le chœur Holst Singers dirigé par Stephen Layton. En France, ne sont disponibles sur le marché que ses Trois préludes pour cordes op. 35 (1965) enregistrés en 1997 par Jean-Luc Pouchet et Lucien Jean-Baptiste (Intégral Distribution) et l'enregistrement de 2006, mais l'on peut espérer que devant le regain d'intérêt qui se fait jour en ce début du XXIème pour la musique de Pierre Villette, nous pourrons disposer prochainement d'une discographie plus conséquente.

Sa fille Anne, diplômée du CNSM de Lyon (1983), est depuis 1987 violoniste à l'Orchestre philharmonique de Radio-France. S'intéressant à toutes formes de musique, elle fait également partie de l'orchestre de tango de Juan Cedron "La Tipica" depuis 1998, et du "Traffic Quintet", ensemble associant la projection de films et la musique.

Le 25 juin 2009, son épouse Josette s'en est allée à l'âge de 79 ans. Un hommage lui a été rendu, ainsi qu'à son mari, le 14 mai 2010 en l'église Notre-Dame-du-Mont à Marseille, lors d'un concert donné par l'Ensemble Pierre Villette de Lichtenvoorde (Pays-Bas), au cours duquel furent données des compositions de l'ancien directeur du Conservatoire d'Aix-en-Provence et le Requiem de Duruflé.

Denis HAVARD DE LA MONTAGNE3

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1) n° 5, juin 2000. Nous remercions M. Pierre Migard, directeur du CNR de Besançon, qui, par l'intermédiaire de sa bibliothécaire Mlle Hugues, nous a communiqué une partie non négligeable des matériaux nécessaires à la rédaction de cette notice, tout en nous autorisant à en faire état. [ Retour ]

2) Article de Jacques Kreisler, Le Guide du Concert, 6 mars 1959, p. 910. [ Retour ]

3) Nous sommes très reconnaissant envers Madame Josette Villette de nous avoir si aimablement ouvert ses archives et livré quelques précieux souvenirs sur son mari. [ Retour ]


CATALOGUE CHRONOLOGIQUE
des œuvres de PIERRE VILLETTE

Les numéros d’opus correspondent à la chronologie manuscrite de Pierre Villette, publiée dans le bulletin de l’Association Aix-en-Provence Accords, n° 13 , octobre 1997.

 
Op. 1 - Marche fantaisiste -1) orchestre symphonique 2) orchestre d'harmonie (4'30) - 1942
Op. 2 - Berceuse (violon et piano, 2') - 1943 - (Combre, 1996)
Op. 3 - Ave Verum (motet 4 voix mixtes a cappella, 3') - 1944 - (Heugel)
Op. 4 - Premier aveu (mélodie soprano. et piano, 2'40) - 1944
Op. 5 - Salve Regina (motet 4 voix mixtes a cappella, 3'40) - 1944 - (Heugel)
Op. 6 - Désillusion -1) jazz symphonique, 1945 - 2) big band, 1946 - (6')
Op. 7 - Adoramus (motet soprano et orgue, 2') - 1947
Op. 8 - Valse 1900 (mélodie soprano et piano, 3'05) - 1946
Op. 9 - Rêver, mélodie 1) baryton et piano 1947 - 2) baryton et orchestre 1962 - (4')
Op. 10 - Cantilène (mélodie soprano et piano, 3') - 1947
Op. 11 - Il est des mots d’amour (mélodie soprano et piano, 2'35) - 1947
Op. 12 - Chanson (mélodie soprano et piano, 2') - 1947
Op. 13 - Sur ces monts (chœur 4 voix et orchestre, 6'20) - 1948
Op. 14 - Panyre aux talons d'or -1) chœur 3 voix égales et orchestre - 2) soprano solo et orchestre (4') - 1948
Op. 15 - Cloches et larmes -1) chœur 3 voix égales et orchestre - 9) soprano solo et orchestre (6'20) - 1949
Op. 16 - La résurrection de Lazare (Cantate du concours de Rome, 3 solistes et orchestre, 20') - 1949
Op. 17 - Qu'il est bon, mon oncle Léon (opérette en 3 actes, pseudonyme Rémi Lassy, 2h15) - 1949
Op. 18 - Berceuse à Christel - 1) piano, 1951 (Editions Musicales Transatlantiques) - 2) orchestre, 1953 - 3) quatuor à cordes, 1981 - (2'30)
Op. 19 - Complainte 1) flûte et piano, 1953 - 2) flûte et orchestre de chambre, (Leduc, 1954) - 3) en septuor, 1979 - 4) en trio : piano, flûte, cello, 1992 (4'30)
Op. 20 - Salutation angélique - 1) soprano et orgue - 2) soprano et orchestre - 3) soprano et orchestre à cordes (2'45) - 1954
Op. 21 - O Salutaris hostia (motet 4 voix mixtes a cappella, 3'20) - 1954 - (Heugel)
Op. 22 - Elévation - 1) pour orgue (Editions Musicales Transatlantiques) - 2) 3e prélude pour cordes - (4'40) - 1955
Op. 23 - Blues (grand orchestre, 12') - 1955
Op. 24 - Hymne à la vierge - 1) chœur 4 voix mixtes a cappella (3'30) - 1955 - (Durand, 1967) - 2) version anglaise arrangement Owen Franklin
Op. 25 - Miniatures (orchestre, 5') - 1957
Op. 26 - Cantilène (basson ou violoncelle et piano, 2' 15) - 1958 - (Leduc, 1963)
Op. 27 - O Sacrum convivium (motet à 8 voix a cappella, 4'40) - 1959 - (Heugel)
Op. 28 - Strophes polyphoniques pour le Veni Creator (motet à 4 voix a cappella, 5'50) - 1959 - (Editions Ouvrières, 1965)
Op. 29 - Tu es Petrus -1) motet à 4 voix et 2 orgues, 1959 - 2) à 4 voix et orchestre, orchestration D. Hunt 1993 - 4')
Op. 30 - Romance (clarinette et piano, 2') - 1960 - (Leduc)
Op. 31 - Adoro te (chœur à 4 voix a cappella, 3') - 1960 (Durand, 1966)
Op. 32 - Sérénade - 1) hautbois et piano, 1960 - (Leduc, 1963) - 2) hautbois et orchestre à cordes, 1962 - 3'
Op. 33 - Concerto (violon et orchestre 28') - 1961 - (réduction pour violon et piano, Durand, 1967)
Op. 34 - Fantaisie concertante - 1) tuba ou trombone et piano, 1962 - 2) tuba ou trombone et orchestre - (réduction pour piano, Leduc, 1962) - 3) tuba ou trombone et orchestre à cordes, 1981 - 6'
Op. 35 - Trois préludes pour cordes (orchestre à cordes, 18') - 1965 - (Editions Musicales Transatlantiques, 1971)
Op. 36 - Rêverie interrompue (orchestre symphonique, 7') - 1966
Op. 37 - Poème (clarinette et piano, clarinette et orchestre à cordes, 7') - 1969 - (commande du ministères des Affaires culturelles, Leduc, 1969)
Op. 38 - Missa da pacem (soprano, chœur, deux orgues et orchestre, 34') - 1970
Op. 39 - Grave (violoncelle ou basson et piano, 3'45) - 1973 - (Delrieu, 1992)
Op. 40 - Elégie (contrebasse et piano, 3') - 1973
Op. 41 - Chant d'un soir (cor et piano, 3') - 1974
Op. 42 - Romance sans paroles (violon et piano, 3'15) - 1976
Op. 43 - Concertino - 1) cornet ou trompette et piano, 1978 - 2) cornet ou trompette et orchestre, 1979 - (12') - Leduc, 1979
Op. 44 - Messe en français (soprano, chœur, deux orgues et orchestre, 43'15) - 1981
Op. 45 - Attende Domine (motet à 6 voix mixtes a cappella, 7') - 1982 - (United Music Publishers, Londres, 1985)
Op. 46 - Rhapsodie concertante - 3 mouvements enchaînés pour 1) contrebasse et piano, 1983 - 2) contrebasse et orchestre à cordes, 1986 - (13') - réduction contrebasse et piano, Leduc, 1983
Op. 47 - Bergerette - 1) flûte et piano, 1982 - 2) flûte et orchestre à cordes - 3) flûte, quatuor et harpe, 1986 - (9') - Leduc
Op. 48 - Air pastoral - 1) flûte et piano, 1982 - 2) flûte et orchestre à cordes, 1987 - (2'20) - Leduc
Op. 49 - Novelette - 1) flûte et piano, 1982 - 2) flûte et orchestre à cordes, 1988 - (2'30) - Leduc
Op. 50 - Rengaine - 1) flûte et piano, 1982 - 2) flûte et orchestre à cordes, 1988 - (1'50) - Leduc
Op. 51 - Nostalgie - 1) flûte et piano, 1982 - 2) flûte et orchestre à cordes, 1988 - 3) flûte, quatuor et harpe, 1990 - (2'20) - leduc
Op. 52 - Petite valse - 1) flûte et piano, 1982 - 2) flûte et orchestre à cordes, 1988 - 3) flûte, quatuor et harpe, 1990 - (3'10) - Leduc
Op. 53 - O Magnum mysterium (motet à 4 voix mixtes a cappella, 3'40) - 1983 - (Durand, 1993)
Op. 54 - Chant nuptial - 1) violon et orgue, 1985 - 2) violon et orchestre, 1995 - (4'30)
Op. 55 - Arabesque - 1 ) saxophone, alto et piano, 1985 - 2) saxophone, alto et orchestre, 1991 - (Leduc, 1986), transcriptions 1) violon et piano - 2) cello et piano 1987 - (8'30)
Op. 56 - Sarabande (flûte et piano, 2'40) - 1987
Op. 57 - Chanson d'autrefois (piano seul, 2'40) - 1987
Op. 58 - Menuet pour les petits harpistes (harpe, 3') - 1987
Op. 59 - Légende (harpe ou piano,3') - 1987
Op. 60 - Pastorale (hautbois et piano, 4') - 1988
Op. 61 - Eglogue (hautbois et piano, 4'20) - 1988
Op. 62 - Aubade pour Claire -1 ) violon et piano, 1989 - 2) piano seul, 1990 - (2’20)
Op. 63 - Spleen - 1) alto et piano (Billaudot, 1993) - 2) alto et petit orchestre, (3'10) - 1990
Op. 64 - Caprice (clarinette et piano, 2'45) - 1990
Op. 65 - Hommage (clarinette et piano, 2') - 1990 - (Combre, 1991)
Op. 66 - Inviolata (motet pour double chœur, 8 et 4 voix mixtes a cappella, 5'10) - 1991 (United Music Publishers, Londres, 2003)
Op. 67 - Promenade (piano seul, d'après la sérénade pour hautbois, 2'40) - 1991
Op. 68 - Sicilienne pour Camille (piano seul, 3'05) - 1991
Op. 69 - Aria - 1) violon ou alto et piano, 1991 - 2) violon et orchestre, 1992 - 3) transcription pour clarinette et orchestre, 1994 - (3'15)
Op. 70 - Bluette (piano seul,1'45) - 1991
Op. 71 - O quam amabilis es (motet à 4 voix mixtes a cappella, 4'40) - 1992 - (United Music Publishers, Londres)
Op. 72 - Badinerie (piano seul, 2'50) - 1992
Op. 73 - Boston (alto ou violon et piano, 2'10) - 1992
Op. 74 - Barcarolle (alto et piano, 3') - 1992 - (Combre, 1996)
Op. 75 - Notre Père d'Aix -1) assemblée et orgue - 2) 4 voix mixtes a cappella (2') - 1992 - (Philippe Caillard, 1997)
Op. 76 - O quam suavis est (motet pour 4 voix égales a cappella, 4'05) - 1993- (A Cœur Joie)
Op. 77 - Madrigal (piano seul, 2') - 1993
Op. 78 - Jesu dulcis memoria (motet pour 4 voix mixtes a cappella, 3'15) - 1994 - (United Music Publishers, Londres)
Op. 79 - La rêverie de Lucas (piano seul, 4'30) - 1995
Op. 80 - Panis angelicus (motet pour 4 voix mixtes a cappella, 3'30) - 1995 - (United Music Publishers, Londres)
Op. 81 - En famille (trois pièces pour piano), Combre, 2000


Discours de réception de Pierre Villette
à l'Académie des Sciences, Agriculture, Arts et Belles Lettres d'Aix-en-Provence

( et 3 photos )
 


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