Les orgues de l'église Saint-Léon IX de Nancy



Église St-Léon de Nancy
Nancy, l'église Saint-Léon IX,
construite en 1860
( coll. de l'auteur )

Située dans le quartier ouest de Nancy, l'église Saint-Léon IX a été construite de 1860 à 1877 par l'architecte Léon Vautrain. Elle possède deux orgues, l'un posé en tribune et le second derrière le maître-autel. Voici quelques informations sur ces instruments :


Le grand orgue

Orgue de Saint-Léon de Nancy
(CP. coll. O. Geoffroy) DR.

Cet instrument a été construit par Cavaillé-Coll en 1889. Plusieurs années auparavant, un projet était en discussion entre les membres du Conseil de Fabrique et le célèbre facteur parisien. En 1883, l'organiste laissait ses impressions sur les propositions de Cavaillé-Coll :

Monsieur le Curé,

Comme l'acquisition d'un orgue neuf pour St Léon est décidément à l'ordre du jour, permettez-moi de vous exposer mes vues à ce sujet. Je n'ai aucune observation à faire quant au devis de M. Cavaillé-Coll. Je vous prie d'adopter son plan en entier. M. Cavaillé, avant d'être industriel, est un grand artiste. Les timbres de ses jeux sont caractéristiques, doux, délicats et l'acoustique est toujours calculée merveilleusement. Le célèbre facteur Moser de Fribourg était en discussion pendant quatorze ans avec l'architecte de la ville qui ne voulait pas baisser la tribune. Moser attend, et à la mort de son adversaire, il construit son orgue. Au point de vue de l'acoustique, c'est le premier jeu d'orgue du monde !

Je vais risquer une seconde observation, et je vous prie d'excuser d'avance la liberté que je prends. Je crois qu'il faudrait faire épousseter l'église avant l'établissement de l'orgue neuf. Si la poussière, qui couvre actuellement les colonnes et les chapiteaux devait un jour descendre sur les tuyaux, elle nous jouerait un vilain tour. "

Le premier devis de Cavaillé-Coll, daté du 1er août 1882, était relativement peu ambitieux puisque l'orgue décrit ne comptait que deux claviers et un pédalier. Voici la composition proposée :

1er clavier, grand-orgue, ut à sol, 56 notes : bourdon 16, principal 8, montre 8, salicional 8, flûte harmonique 8, bourdon 8, prestant 4, flûte douce 4, quinte 3, doublette 2, plein-jeu 5 rangs, basson 16, trompette 8, clairon 4.

2ème clavier, récit expressif, ut à sol, 56 notes : flûte traversière 8, diapason 8, viole de gambe 8, voix céleste 8, flûte octaviante 4, octavin 2, carillon 1 à 3 rangs, trompette 8, basson-hautbois 8, voix humaine 8.

Clavier de pédales, ut à fa, 30 notes : contrebasse 16, soubasse 16, flûte 8, corni dolci 4, bombarde 16, trompette 8.

Tonnerre, tirasses du grand-orgue, tirasses du récit, appel anches pédale, appel jeux de combinaison grand-orgue, appel jeux de combinaison récit, octaves graves grand-orgue, machine grand-orgue, copula récit/grand-orgue, trémolo récit et expression des jeux du récit.

Prix : 50 000 francs. 

Voici, en outre, des extraits de la lettre de Cavaillé-Coll, datée du 9 août 1882, accompagnant le devis :

Monsieur le Curé,

A son retour de voyage, M. Félix Reinburg nous a rapporté tous les documents nécessaires sur la forme et les dimensions de la tribune destinée à recevoir l'orgue de l'église St Léon. Nous avons fait depuis plusieurs études de l'instrument à construire, que je vais avoir l'honneur de vous soumettre et qui nous ont amenés à reconnaître qu'il était impossible d'établir un orgue en rapport avec l'église sans masquer la rosace, comme vous l'aviez demandé.

Monsieur Félix nous a bien parlé d'un projet qui aurait réalisé l'idée de démasquer la rosace : mais il s'agirait de démolir la tribune actuelle pour en abaisser le plancher à la hauteur du tambour de la grande porte d'entrée. Or ce travail important pourrait compromettre la solidité de l'église et des tours et on ne saurait donner suite à ce projet sans l'avis motivé de Monsieur l'architecte.

Dans ces circonstances, Monsieur le Curé, nous nous sommes arrêtés à deux projets que j'ai l'honneur de vous adresser ci-joints. Le premier indiqué feuille A pourrait être entièrement logé dans la tribune actuelle, sauf un petit avant-corps pour loger la console des claviers.

Le deuxième projet indiqué sur la feuille B donnerait au buffet une plus grande importance. La nouvelle tribune en encorbellement dont le plancher serait abaissé de 1,25 m au dessous du niveau de la tribune actuelle (coupe feuille B) mettrait la console des claviers et l'organiste ainsi que le buffet de l'orgue dans l'église même, ce qui ajouterait beaucoup à la décoration et à la sonorité de l'instrument.

Ce deuxième projet donnerait lieu à un supplément de dépense important sur le premier, non seulement pour la nouvelle tribune et la décoration de l'orgue, mais encore dans le mécanisme de l'instrument. "

Émile Martin à la console de l'orgue Cavaillé-Coll de Saint-Léon de Nancy

Émile Martin (1850-1916) à la console du grand orgue Cavaillé-Coll (1889) de Saint-Léon de Nancy, dont il fut le 1er titulaire durant 28 ans. Cette console a été remplacée en 1975 par une plus moderne avec tirage de jeux électrique, due à la manufacture Gonzalez. ( coll. François Bonnet ) DR

En définitive, c'est un projet plus important qui aboutit en 1889. Voici la composition de l'orgue inauguré le 14 mars 1889:

Grand-Orgue (56 notes) : bourdon 16, montre 16, montre 8, salicional 8, flûte harmonique 8, bourdon 8, prestant 4, flûte douce 4, quinte 2 2/3, doublette 2, plein-jeu 5 rangs, basson 16, trompette 8, clairon 4.

Positif expressif : principal 8, bourdon 8, salicional 8, unda-maris 8, flûte douce 4, doublette 2, trompette 8, clarinette 8.

Récit expressif (56 notes) : quintaton 16, flûte traversière 8, viole de gambe 8, voix céleste 8, flûte octaviante 4, octavin 2, trompette 8, basson-hautbois 8, voix humaine 8, clairon 4.

Pédale (30 notes) : contrebasse 16, soubasse 16, flûte 8, violoncelle 8, bombarde 16, trompette 8.

Tonnerre, tirasses I, II et III, Accouplements récit/grand-orgue, récit/grand-orgue à l'octave grave, positif/grand-orgue, récit/positif, appel anches pédale, grand-orgue, récit, octaves graves grand-orgue, machine grand-orgue, trémolo récit.

La boîte expressive était commune aux claviers de récit et positif.

Le buffet est dû à Eugène Vallin et est décrit dans la notice intitulée " Buffet d'orgues et Art nouveau à Nancy ". Voici, cependant, quelques détails complémentaires sur les personnages sculptés sur la tribune : au dessus des bénitiers inclus dans les piliers supportant la tribune, six mascarons représentent entre autres M. Bruneau, secrétaire du Conseil de Fabrique et M. Volmerange, trésorier avec les attributs de leur fonction. Dans la partie vide des piliers : Melchisédech et le roi David. A la base de la tribune, quatre anges tenant les blasons de la ville de Nancy, les armes du pape Léon IX, des comtes d'Alsace et Léon XIII, Souverain Pontife au moment de la construction. La balustrade de la tribune comporte des statues d'anges musiciens ainsi que les figures de Victor Huel, sculpteur et Eugène Vallin, ébéniste, tenants leurs outils de travail.

Une lettre de Cavaillé-Coll du 9 mars 1889 laisse entendre que c'est Charles-Marie Widor qui inaugura l'instrument.

Cher Monsieur le Curé,

Quand j'ai reçu votre lettre, j'ai craint que vous eussiez accepté le changement de jours proposé par M. Widor, ce qui m'aurait bien contrarié ; mais en lisant plus attentivement et après avoir envoyé mon fils chez M. Widor, j'ai vu que rien n'était changé à ce qui avait été arrêté, soit la réception le mercredi 13 dans l'après-midi et l'inauguration le jeudi 14 courant à la messe ; tout est donc bien convenu. Je regrette seulement que notre ami M. Widor ne se soit pas affranchi d'une soirée où il doit prendre part mardi, ce qui l'oblige à partir mercredi matin de Paris pour arriver vers 4 heures à Nancy et à jouer l'orgue au débotté. J'espère cependant que tout ira bien et qu'au besoin il se rattrapera le lendemain à la grand-messe du jeudi. "

Ci-après un article de presse relatant le concert d'inauguration de l'orgue Cavaillé-Coll :

 

« Inauguration de l'orgue St-Léon : Le grand orgue de la paroisse Saint-Léon de Nancy, récemment construit par la maison Cavaillé-Coll de Paris, a été publiquement inauguré le mercredi 13 mars, à 5 heures, en présence d'un auditoire extrêmement nombreux qui remplissait littéralement les trois nefs et le choeur de la vaste et jolie église.

Dans cette inauguration, qui a été une grande fête musicale, l'Orgue a été tenu par M. Ch. Widor, organiste de St-Sulpice à Paris.

Voici le programme des morceaux d'orgue et de chant, exécutés soit par M. Widor, soit par d'autres artistes :

Toccata de Bach, jouée par M. Widor.

Air de Mendelsohn [sic], chanté par M. Balme.

Symphonie de Widor, jouée par l'auteur.

O Salutaris de Dubois, chanté par Mlle Michel.

Concerto de Bach, joué par M. Widor.

Pater Noster de Niedermeyer, chanté par M. Grimaud.

O Félix anima de Carissimi, chanté par un choeur d'artistes et d'amateurs.

Cantabile de Widor, joué par l'auteur.

Ave Maria de Dubois, chanté par Mlle Girot.

Méditation de Widor, jouée par l'auteur.

Souvenez-vous de Massenet, chanté par M. Carpentier.

Marche pontificale de Widor, jouée par l'auteur.

 

L'exécution de ce programme attrayant et distingué a duré deux heures, sans fatiguer personne autre que les musiciens.

Parmi les chanteurs les plus habiles, nous avons surtout admiré Mlle Michel et M. Carpentier. Chez ces deux artistes, rien n'est factice, rien ne trahit la prose ni la note personnelle. Tout est sentimental, net, pur, distingué, à la fois simple et ravissant de naturel exquis.

Tout le monde, d'ailleurs, a noblement payé son tribut, même ceux que nous jugeons du second rang.

Quant à M. Widor, le grand artiste parisien, c'est à lui qu'on est obligé de décerner la palme. Il tire de l'orgue des effets incomparables. Il est roi sur ce bel instrument.

L'orgue de Saint-Léon a 4 claviers, 40 registres, 38 jeux, 15 pédales et 2280 tuyaux. Après celui de la cathédrale, il sera le second de Nancy. Il renferme tous les perfectionnements de la facture moderne, et fait grand honneur à Cavaillé-Coll.

Le buffet pouvait être mieux dessiné. Il jure sensiblement avec le style architectural de l'église. Il a des angles d'aspect désagréables, et nous croyons que son architecte encourt le reproche de manquer de goût. La menuiserie, due à M. Vallin, nous a paru solide. C'est une qualité relative.

Pendant la cérémonie, une quête au profit de l'église a été faite par Mlles Paris et Wéber, deux jolies quêteuses et deux paroissiennes dévouées.

L'inauguration de l'orgue de Saint-Léon fait honneur à la ville de Nancy, ville amie des arts, et spécialement de la musique.

La foule énorme qui s'est pressée dans l'église, et qui s'y est complue pendant deux longues heures, attestait la sympathie vive et sincère qu'on a chez nous pour l'Art et la Religion, qui sont les deux colonnes de toute civilisation véritable.

Ch Paulin. »

(Source : fond Wiener : http://wiener.societe-histoire-lorraine.com/wiener/recherche_simple?context_size=60&&search_term=&&tome=SHLML_WIENER_D_11&&pdf_path=/pdf/SHLML_WIENER_D_11_part__05.pdf&&zoom=1)

 

L'orgue ne subit guère de changements dans les décennies qui suivirent. Un document paroissial fait état d'une transformation au début de 1956 par la maison Jacquot-Lavergne de Rambervillers et l'ajout de quatre jeux néoclassiques au positif : nasard, tierce, larigot et cromorne à la demande de Robert Barth, titulaire de l'instrument. Mais un doute subsiste quant à la réalité de ces travaux dont on ne retrouve pas trace par la suite.

Enfin, à peine la partie instrumentale venait-elle d'être classée le 6 décembre 1972, qu'une reconstruction totale fut opérée par le facteur Gonzales de Rambervillers. Les travaux furent inaugurés le 5 mai 1975 par Gaston Litaize, auteur de la nouvelle composition. La console, les sommiers, la mécanique et la soufflerie de Cavaillé-Coll disparurent au profit d'une transmission mécanique à rubans d'acier avec tirages de jeux électriques. La tuyauterie échappa en partie à la destruction mais fut entièrement réharmonisée.

L'orgue présente donc aujourd'hui la composition suivante :

Positif de dos (56 notes) : bourdon 8, prestant 4, flûte 4, nasard 2 2/3, doublette 2, tierce 1 3/5, larigot 1 1/3, piccolo 1, mixture 4 rangs, trompette 8, cromorne 8.

Grand-Orgue (56 notes) : montre 16, bourdon 16, Montre 8, flûte harmonique 8, bourdon 8, prestant 4, flûte douce 4, grosse tierce 3 1/5, quinte 2 2/3, doublette 2, plein-jeu 5 rangs, cymbale 4 rangs, bombarde 16, trompette 8, clairon 4.

Récit expressif (56 notes) : quintaton 16, principal 8, flûte traversière 8, salicional 8, unda-maris 8, principal 4, flûte octaviante 4, octavin 2, cornet 5 rangs, plein-jeu 4 rangs, cymbale 4 rangs, trompette 8, basson-hautbois 8, voix humaine 8, clairon 4.

Pédale (32 notes) : contrebasse 16, soubasse 16, flûte 8, bourdon 8, principal 4, fourniture 4 rangs, bombarde 16, trompette 8, clairon 4.

Tirasses I, II et III, accouplements I/II, III/II, III/I, appel anches I, II, III et pédale, trémolo récit.

L'orgue de chœur

Église St-Léon de Nancy
Nancy, vue intérieure de l'église Saint-Léon IX
( coll. de l'auteur )

Actuellement situé dans l'abside, cet orgue était le seul instrument à tuyaux de l'église jusqu'à la construction du grand orgue par Cavaillé-Coll. De 1869 à 1884, il occupait la tribune et quelques aménagements (modification des pressions, travail sur les bouches des tuyaux) avaient été rendus nécessaires pour lui faire remplir une fonction pour laquelle il était trop modeste. On ne sait d'où il vient, car il a été construit avant les années 1860. Certains experts ont reconnu en lui une oeuvre des facteurs Callinet de Rouffach, mais pour le moment, rien ne permet d'établir avec certitude qui en est l'auteur. Il a subi des transformations et des augmentations pour le mettre au goût du jour.

Voici, vraisemblablement, quelle était sa composition à l'origine :

Clavier manuel (54 notes) : flûte 8, bourdon 8, prestant 4, gambe 4, flûte 4, doublette 2, nazard 2 2/3, trompette 8.

Le pédalier de dix-huit marches était accroché au clavier et ne possédait pas de jeu indépendant.

Une lettre, datée du 17 décembre 1883, adressée par l'organiste [signature illisible, malheureusement] au curé de l'époque l'abbé Laurent Dalbin, nous apporte quelques précisions sur ce petit orgue. En voici de larges extraits :

J'ai déjà eu l'honneur de vous dire qu'à mon avis, le petit orgue de tribune, convenablement restauré, remplirait toutes les conditions à ce sujet [un orgue d'accompagnement]. Ce serait d'abord une grande économie. L'orgue d'accompagnement de St Epvre a coûté 13 000 francs. Cavaillé-Coll demanderait le triple de cette somme. [Ceci nous apprend qu'il était éventuellement question de commander aussi un orgue de chœur à Cavaillé-Coll].

Votre petit orgue n'est pas du tout si mauvais. Les jeux sont bons et suffisants. Je note principalement les deux flûtes, le bourdon, la gambe et la trompette. On a ouvert les bouches de tous les tuyaux démesurément et surchargé la soufflerie de poids afin de les faire crier bien fort, tout cela dans le but d'obtenir une plus grande puissance de sons. Il est très facile de remédier à ces défauts : il suffirait d'emboucher les tuyaux plus délicatement et d'ôter quelques poids de la soufflerie. Le défaut principal de votre petit orgue, c'est que la gambe de 4 pieds et la flûte de 8 pieds ne sont pas complètes : elles répètent l'octave de 4 pieds dans la basse. Ceci produit un effet bizarre, et ce n'est qu'en prenant les accords d'une certaine façon avec la main gauche, que je parviens à dissimuler ce mauvais effet. Il faut absolument les compléter en ajoutant aux deux jeux les tuyaux qui manquent [...]

Il n'existe aucun tuyau pour la pédale, celle-ci n'étant qu'accrochée. Il faudrait ajouter 18 tuyaux de pédale. [...] Les claviers à mains et à pieds seraient remplacés ainsi que l'abrégé. [...] Après les réparations que je viens d'indiquer sommairement, [...] l'orgue aurait en conséquence, deux 4 pieds, trois 8 pieds et un 16 pieds bouché. Si cela est bien embouché, harmonisé et accordé, vous auriez là un charmant petit orgue d'accompagnement et à bon compte.

Veuillez, Monsieur le Curé, ne pas prendre en mal la liberté que je prends et n'y voir que le désir bien sincère de vous être utile. "

Le Curé se rangea à l'avis de son organiste tout en se montrant plus ambitieux et un devis fut présenté le 20 avril 1884 par le facteur d'orgue Jean Blési. Le facteur devait également réparer l’harmonium qui se trouvait jusqu’alors à l’entrée du chœur. Une console indépendante neuve avec deux claviers de 54 notes et un pédalier de 27 marches (avec soubasse 16 indépendante) furent proposés.

Voici la nouvelle composition figurant sur ce devis :

Grand-orgue : flûte 8, bourdon 8, salicional 8, prestant 4, flûte 4, trompette 8.

Récit expressif : bourdon harmonique 8, gambe 8, voix céleste 8, flûte octaviante 4, Basson-hautbois 8.

Pédale : Soubasse 16

Accouplement des claviers et tirasse du grand-orgue.

Les travaux furent exécutés conformément au devis, du moins pour ce qui concerne le récit expressif, car la composition pour le grand-orgue n'est pas la même qu'actuellement et il n'existe plus, aujourd'hui de sommier de pédale indépendant.

On ignore quand et par qui cet orgue a été remanié au cours du XXè siècle pour lui donner ses caractéristiques actuelles. Voici la composition, telle qu'elle figure aujourd'hui à la console :

Grand-orgue : bourdon 16, montre 8, bourdon 8, salicional 8, gambe 8, prestant 4, fourniture 2-3 rangs, trompette 8.

Récit expressif : bourdon harmonique 8, gambe 8, voix céleste 8, flûte octaviante 4, Basson-hautbois 8.

Pédale (30 marches) : soubasse 16 (emprunt pneumatique du bourdon 16 manuel).

Accouplement II/I, tirasses I et II, trémolo récit, appel anches I et II.

Olivier Geoffroy
 (2009, mise à jour : janvier 2022)

Chanoine Maurice Gaudard, curé de Saint-Léon IX de Nancy
(coll. O. Geoffroy) DR.
Publicité des disques Pathé présentant des enregistrements de la Schola Saint Léon IX dans les années trente, alors dirigée par l'abbé Maurice Gaudard, prédécesseur de l'abbé Febrvel
(coll. DHM) DR.


Eglise Saint Léon IX, programme de la Fête Sainte-Cécile le 21 novembre 1943 avec la "Schola Saint Léon IX" dirigée par l'abbé Henri Febvrel et au grand orgue Robert Barth
(coll. DHM) DR.

 


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