Joseph JOUBERT

Auteur des Maîtres contemporains de l'orgue,
véritable inventaire de la littérature organistique internationale du début du XIXe siècle

Joseph Joubert
Abbé Joseph Joubert
( coll. Joseph Vité ) DR

 

Après son inauguration en 1857, l’orgue Cavaillé-Coll de la cathédrale Notre-Dame de l'Assomption de Luçon (Vendée) fut joué par plusieurs musiciens laïcs, diversement appréciés par le chapitre. A la fin du XIXe siècle, l’évêque Monseigneur Catteau décida d’attribuer la fonction d’organiste titulaire à un prêtre diocésain. Après deux années de formation à la Schola Cantorum de Paris, l’abbé Marie Coutand fut nommé à ce service en 1902. Il était de santé fragile, ce qui avait amené Monseigneur Catteau à envoyer un autre prêtre se former à Paris. Il s’agissait de l’abbé Joseph Joubert. En raison du décès prématuré de l’abbé Coutand [le 27 juillet 1904, à l'âge de 31 ans, ndlr], l’abbé Joseph Joubert fut rappelé en juin 1904 à Luçon après seulement huit mois de formation, et resta en poste jusqu'au mois de septembre 1935, puis fut rappelé d'octobre 1940 à septembre 1946. Né et baptisé à Coëx (Vendée) le 15 mars 1878, il avait été ordonné prêtre le 22 février 1902. Chapelain du Carmel de juillet 1904 à novembre 1963, secrétaire et vice-chancelier de l’Evêché en 1919, il mourut le 15 novembre 1963 à Luçon.

Faute d’une formation musicale complète, le nouveau titulaire du Cavaillé-Coll avait profité de son passage à Paris pour rencontrer des musiciens, nouer des relations qui lui seront bien utiles par la suite. Sans doute avait-il remarqué que le répertoire des grands compositeurs romantiques ne pouvait pas être interprété par les humbles organistes paroissiaux ne disposant que d’un harmonium. C’est probablement ce qui lui suggéra une généreuse initiative : solliciter les musiciens, dont il connaissait directement ou indirectement les talents, de composer des pièces pour usage liturgique accessibles au grand nombre ; il se chargerait de les faire éditer.

C’est ainsi que, le 22 novembre 1911, en la Fête de Sainte-Cécile, et seulement sept ans après son installation à Luçon, l’abbé Joseph Joubert écrivait l’Avant-Propos des trois premiers tomes de la collection Les Maîtres contemporains de l’orgue. Ils étaient imprimés chez Maurice Sénart et Cie et diffusés par six dépositaires : L.-J. Biton à Saint-Laurent- sur-Sèvre pour la France, Laury et Cie à Londres, Ledent-Malay à Bruxelles, Fœstisch à Lausanne, Bergmans aux Pays-Bas, Ildefonso Alier à Madrid, Œttinger à Boston. D’emblée l’abbé Joseph Joubert visait l’international.

Le premier volume consacré à l’école française d’orgue comprenait 78 pièces plus ou moins longues, et 50 organistes compositeurs. Beaucoup de ces auteurs sont maintenant quelque peu oubliés, mais il y avait parmi eux des noms restés célèbres comme Augustin Barié, Marcel Courtonne, Amédée Gastoué, Alexandre Guilmant, Vincent d’Indy, Eugène Gigout. Une pièce est signée Marcel Dupré qui, à 22 ans, en 1908, était suppléant attitré de Charles-Marie Widor à l’orgue de Saint-Sulpice.

Le deuxième volume, consacré lui aussi à la musique française, comprenait 73 pièces et 45 auteurs, parmi lesquels on repère les noms de Henri Nibelle, Paul Pierné, Louis Vierne. Conçues pour être interprétées aussi bien à l’harmonium qu’à l’orgue, la plupart de ces pièces ne s’adressent pas à des commençants. Elles supposent une bonne maîtrise de la lecture, et une solide technique digitale.

Le troisième volume était consacré à une école étrangère. A vrai dire, il n’y avait pas une école étrangère, mais des compositeurs de divers pays. Il fallait beaucoup d’audace et de persuasion à l’abbé Joseph Joubert pour solliciter des musiciens belges, hollandais, suisses, italiens, espagnols, portugais, suédois, allemands, polonais. Nous trouvons dans ce volume 34 compositeurs étrangers et 54 pièces musicales.

On a peine à imaginer l’abondance du courrier que l’abbé Joubert a dû envoyer pour réaliser ces publications. Mais l’abbé ne reculait devant rien, tout persuadé qu’il était, que ce travail allait dans le sens du « Motu proprio » que le Pape Pie x avait promulgué concernant la musique liturgique. Il avait fait relier ensemble les trois premiers tomes et avait envoyé cet ouvrage, dédicacé de sa propre main et de sa belle écriture au Saint Père. Ce dernier avait remis ce précieux livre au Séminaire français de Rome. C’est parce que je l’ai trouvé dans la bibliothèque de l’orgue du Séminaire que je peux témoigner de cet envoi en hommage. Le Pape avait dû remercier le donateur mais je n’ai jamais eu connaissance de cette lettre, qui a dû singulièrement encourager l’abbé Joubert à continuer son travail comme nous aurons l’occasion d’en parler.

En effet la collection Les Maîtres contemporains de l’orgue comprend cinq autres volumes, toujours édités chez Sénart en 1914. L’abbé Joseph Joubert était organiste à Luçon depuis dix ans.

Le quatrième volume, dédié à Eugène Gigout, est particulièrement copieux. S’il ne publie que 66 compositeurs, il totalise 111 compositions différentes. Presque tous les auteurs sont français : ceux qui sont d’origine étrangère ont des liens privilégiés avec la France. On retrouve des noms déjà parus dans les volumes précédents, comme Cellier, Colinet, Collin, mais la plupart sont nouveaux. Il est permis de signaler particulièrement Albert Alain, le père du célèbre Jehan Alain, tué sur un pont de Saumur en 1940, et de Marie-Claire Alain, très connue comme interprète. Le nom de Eckendorff surprend : il fait penser à une personne étrangère, mais il n’était qu’un pseudonyme de Madame Bertault, l’épouse d’un pharmacien de la Roche-sur-Yon, lui-même excellent violoncelliste, et mère de Julien Bertault, remarquable organiste amateur [de St-Pierre des Sables-d'Olonne et de St-Louis de La Roche-sur-Yon dans les années quarante, ndlr], élève d'André Marchal et ami de l’abbé Joubert qui l’invitait volontiers à jouer à Luçon. Dans ce recueil, on trouve aussi deux pièces de Maurice Emmanuel, forte personnalité musicale s’il en fut.

C’est grâce à la collection personnelle des Maîtres contemporains de l’orgue qui m’a été remise après le décès du chanoine Joseph Joubert que j’ai pu reconstituer les étapes de cette édition hors du commun. A la première page de chacun des trois premiers tomes, l’abbé Joseph Joubert exposait son projet dans un Avant-Propos daté du 22 novembre 1911 en la fête de la Sainte Cécile. Rien ne dit cependant que ces trois volumes conservés par l’abbé Joubert dans sa propre collection aient été les premiers à sortir des presses. En effet, chacun des ces trois volumes signale qu’il s’agit de la 3ème édition. Cela fait penser que le succès avait été assez rapide. Les autres volumes ne semblent pas avoir été réédités. La seule date mentionnée avec le titre est 1914 et pour affirmer la réservation des droits. Les volumes 4, 5, 6, 7 et 8 auraient donc été publiés en 1914. L’avènement de la première guerre mondiale, déclenchée en août 1914, a dû sérieusement ralentir la diffusion des ces pièces, car, vraisemblablement, beaucoup d’organistes intéressés par cette publication pouvaient être mobilisés. Mais ce qui est remarquable c’est que dans les années qui ont précédé la guerre, l’abbé Joseph Joubert avait réussi à contacter et mobiliser assez de musiciens pour obtenir des centaines de pièces inédites réparties en cinq volumes. L’éditeur, Maurice Sénart pouvait se féliciter d’avoir trouvé quelqu’un acharné à lui fournir de la musique à publier.

Nous avons déjà analysé sommairement le quatrième volume et signalé quelques noms parmi les musiciens français publiés. Les cinquième et sixième volumes étaient consacrés parfois à un seul musicien par pays : c’est le cas de la Pologne, de la Hongrie, de l’Irlande, de la Moravie, du Grand Duché de Posen. Par contre le Portugal, la Bohême, l’Autriche, la Norvège sont représentés par deux musiciens ; les Etats-Unis, la Suisse, les Pays-Bas, le Danemark par trois musiciens. Il y a également quatre Suédois, sept Anglais, sept Brésiliens, huit Allemands (dont trois Alsaciens, car nous sommes avant la guerre), neuf Italiens et quinze Belges. Cette nomenclature nous donne une idée des vastes relations de l’abbé Joubert. On peut remarquer que les pays d’Europe qui sont absents de la liste sont ceux où la religion orthodoxe est prééminente, car la liturgie orthodoxe, où le chant a une très grande place, n’utilise pas les instruments et l’orgue en particulier. C’est ce qui fait que l’on est très surpris de voir, parmi les musiciens publiés sept Russes. Mais, à vrai dire, la situation de ces musiciens est particulière. Constantin Homilius, par exemple, était organiste de l’église allemande de Saint Petersbourg, Joseph Nowialis, citoyen russe, était organiste à la cathédrale de Kowno, dans la Lituanie actuelle, or beaucoup de Lituaniens sont catholiques. Par ailleurs, Serge Taneiew était directeur du conservatoire de Moscou, le Moscovite Eugène Gunst avait fondé une Société pour la propagation de la musique de chambre, Reinhold Glière était professeur au conservatoire de Kiev en Ukraine. Surtout, le directeur depuis 1905 du conservatoire de Saint Petersbourg était Alexandre Glazounoff, et la Société Philharmonique de Saint Petersbourg comptait parmi ses membres le célèbre César Cui, l’organisateur du fameux Groupe des Cinq. Il est facile de constater que ceux qui exerçaient la fonction d’organiste n’opéraient pas dans des églises orthodoxes, et que par ailleurs, c’était dans les conservatoires que l’on pouvait trouver des orgues et apprendre à en jouer. Le conservatoire de Saint Petersbourg avait à ce niveau une importance particulière, peut-être en raison d’une ouverture à la culture occidentale pratiquée par Catherine II la Grande. Nous verrons par la suite que cette tradition de Saint Petersbourg allait avoir des conséquences inattendues dans le dernier quart du XXème siècle.

Une autre chose assez plaisante est à signaler à propos des cinquième et sixième volumes des Maîtres Contemporains de l’orgue. Parmi les musiciens étrangers se trouve Dom Sergent, un Sarthois qui, après avoir été maître de chapelle à Notre-Dame de la Couture, au Mans, entra à Solesmes et fut envoyé dans une abbaye de Hollande comme organiste et professeur de chant grégorien.

L’année 1914 a connu encore d’autres parutions. Les volumes sept et huit des Maîtres Contemporains de l’Orgue mentionnent en effet la même date. Mais ils présentent de notables différences : en effet, on ne trouve pas dans les premières pages des notices biographiques sur les auteurs, ce qui peut s’expliquer par le fait que presque tous les noms sont déjà connus. Autre différence : les auteurs français et étrangers ne sont plus séparés, mais dans chaque volume, ils sont à la suite dans un ordre alphabétique. Mais la plus grande nouveauté est qu’il s’agit de pièces pour grand orgue. Le projet affiché de l’abbé Joubert était d’offrir un répertoire nouveau même aux organistes ne disposant que d’un harmonium. Dans les six premiers volumes, les pièces étaient écrites sans pédale obligée : malgré tout, les régistrations suggérées étaient celles d’un orgue, et souvent le niveau des compositions dépassait la compétence de beaucoup d’organistes de paroisse. Ce qui, à mon avis, a dû se produire c’est que plusieurs musiciens sollicités ont voulu profiter de cette opportunité pour faire publier des pièces qu’ils avaient déjà écrites ou encore pour donner une idée plus complète de leur métier de compositeurs. Pour ne citer que quelques exemples nous trouvons au début du septième volume trois pièces d’Albert Alain : la première Alla Haendel couvre quatre pages ; la seconde Alla Bach fait trois pages ; la troisième Alla Franck s’étend sur six pages. A la fin de ce septième volume, on trouve l’Adagio de la deuxième Symphonie de Guy Ropartz, sans doute heureux de trouver cette occasion de se faire connaître. Sans vouloir faire un inventaire exhaustif, mentionnons des Variations d’un certain Paul Berthier, alors organiste des Petits Chanteurs à la Croix de Bois, les noms de Maurice Emmanuel, Amédée Gastoué, La Tombelle, de Lioncourt. Nous trouvons aussi dans ce volume un Prélude et une Fugue à la Russe d’un certain Viarcheslav Karatyguine, compositeur à Saint Petersbourg : un Prélude pastoral d’un professeur au Conservatoire de Saint Petersbourg, Serge Liapounow, une Fugue d’un autre professeur Léonide Nicolaiew, un Choral varié de Serge Taneiew, professeur au conservatoire de Moscou. Nous verrons, comme nous l’avons déjà dit, que les relations de l’abbé Joubert avec les musiciens russes, auront plus tard des conséquences inattendues.

Dans le huitième volume, nous retrouvons Alexandre Glazounow, directeur du conservatoire de Saint Petersbourg, de Constantin Homilius, organiste dans la même ville, un autre compositeur de Saint Petersbourg, Ivan Kryjanowski, ainsi que Nicolas Tchérepnine. A côté de ces Russes, des Anglais, des Espagnols, un Polonais, un Hollandais, un Américain, de nombreux Belges ainsi que plusieurs Français presque tous organistes dans la capitale. Les conséquences inattendues des publications de l’abbé Joubert, dont il a été question plus haut, se manifestent dans cet interview de l’abbé Abel Gaborit [titulaire du grand-orgue de la cathédrale de Luçon, Vendée, de 1960 à 1999, ndlr] :

Point d’Orgue (la revue des Amis de l'orgue de la Vendée) : Accepteriez-vous Monsieur l’abbé, de nous dire comment vous avez été amené à donner un récital d’orgue à Saint Petersbourg, eu 1996 ?

Abel Gaborit : Bien volontiers mais il me faut rouvrir un dossier, vieux de 12 ans car bien des détails sont loin ! C’est vrai que c’est déjà une vieille histoire mais elle est liée à celle, encore plus vieille, que vous venez de raconter dans Point d’Orgue à propos du Père Joubert et de la publication de ses 8 volumes d’orgue, quelque temps avant la Grande Guerre.

Abel Gaborit
Abbé Abel Gaborit aux claviers du grand-orgue de la cathédrale de Luçon
( coll. Joseph Vité ) DR

Point d’Orgue : Pourtant vous avez connu le Père Joubert ?

Abel Gaborit : Bien sûr, car le Père Joubert a vécu très longtemps. Du temps de notre Grand Séminaire, on sortait peu et nos rares libertés de promenade conduisaient les amateurs d’orgue plutôt chez l’abbé Bioget, alors organiste de la cathédrale [de Luçon de 1946 à1960, ndlr]. A la mort de ce dernier, le Père Joubert, aumônier du Carmel, a repris du service au petit orgue Une fois en poste, j’ai rencontré le Père Joubert de temps en temps ; c’était toujours très cordial il nous racontait ses rencontres musicales à Paris, le temps qu’il y fut étudiant en musique. Il nous parlait des musiciens russes rencontrés à Paris, de Vierne, Dupré qu’il devait voir plus souvent. De tempérament très « relationnel » et sans complexe, il voyait beaucoup de monde. Un jour, je me souviens qu’il m’a montré de vieilles photos parisiennes ; je revois encore Rachmaninoff avec son brassard de profession de foi. Je pense que c’est en référence avec cette « facilité » de relation qu’il a eu l’idée de mettre tous ces gens-là à contribution. La mort subite de l’abbé Coutand, alors organiste de la cathédrale, l’a obligé à prendre son poste luçonnais après seulement six mois d’étude. Il nous disait avec un sourire malicieux : « Je n‘étais pas un brillant interprète mais on se plaisait à dire que j’improvisais bien ! » D’autres fois, se lamentant sur le bon vieux temps, il concluait « Je ne suis qu’une pauvre ruine et qui n’est même pas classée ! » Le Père Joubert possédait un superbe harmonium 2 claviers Mustel ; cet instrument fut acheté pour la chapelle du Séminaire Jean XXIII, aux Herbiers (Vendée). J’entends encore ses belles sonorités sous les doigts de l’abbé Hiltereau. Malheureusement, ce Mustel fut transformé et le clavier de célesta a disparu ; c’est Mustel qui avait inventé le célesta (sous l’action des touches, des marteaux frappaient des lames d’acier produisant un son cristallin). C’est en découvrant un tel harmonium que Tchaïkovsky a eu l’idée d’introduire le célesta en instrument soliste dans son Casse Noisette, au moment de la Danse de la Fée-Dragée !

Le Père Joubert ne se doutait pas que ses énormes livres d’orgue, portant les signatures de centaines de musiciens du début du siècle, obligés d’être compositeurs pour un certain « Monsieur l’abbé Joseph Joubert » que la plupart n’avait jamais rencontré, allaient le classer comme un personnage important de l’histoire de l’orgue En tout cas, ce fut le cas pour les pièces des compositeurs russes et je retrouve la question que vous me posiez au début. Quand les frontières de la Russie communiste se sont écroulées, le monde officiel de la musique russe a voulu ressusciter toute sa tradition musicale et principalement celle de l’orgue, très réduite, puisque le pays est orthodoxe et que les églises n’ont pas d’orgues. Seuls les Conservatoires et les salles de concerts en sont pourvus.

Un jour, le Directeur de la Kapella de Saint Petersbourg, Vladimir Shlyapnikoff, apprend qu’une jeune française est à Saint Petersbourg pour poursuivre ses études musicales ; il se réjouit davantage quand il apprend qu’elle est de Luçon, en Vendée. Il fait le rapprochement avec le livre du Père Joubert qui est dans la Bibliothèque de son École. Il me disait : « Nous savions que les seules pages d’orgue, écrites par des compositeurs russes depuis le début du siècle l’avaient été à la demande d’un certain Joubert, organiste de Luçon, en France. C’est pour cela que nous considérons un peu Joseph Joubert comme le fondateur de l’école d’orgue russe contemporaine. »

Monsieur Shlyapnikoff rencontre donc Sophie Biatteau, ma voisine de Luçon et c’est ainsi qu’il a pris contact avec moi ; s’en est suivi un long échange de lettres entre mai 1994 et mars 1996. Je savais qu’il avait des traducteurs ; quant à moi, j’avais la chance d’avoir, comme traducteurs, Madame Castillon, une Poitevine d’origine russe, et mon évêque, puisque le Père Paty avait appris le russe dans un Stalag allemand où il avait été prisonnier avec des Officiers soviétiques.

Je n’oublierai jamais ce merveilleux séjour dans la capitale des Tsars ; une jeune élève de la classe d’orgue parlant très bien le français m’a fait arpenter la grande perspective Nevsky, visiter les plus célèbres églises, la maison de Pouchkine, de grands Musées dont celui de l’Ermitage, l’un des plus célèbres du monde. J’ai même eu la chance d’assister, à l’Ermitage, à un concert à la tribune où prenait place la famille impériale ! Heureusement pour moi, Raspoutine ne m’a pas vu ! J’ai flâné le long de la Néva, admiré les constructions insensées, projetées par Catherine II et Pierre le Grand, d’autant que je logeais à la Kapella, à deux pas de l’Ermitage, la somptueuse résidence d’hiver de Catherine II. A mon retour, j’ai réalisé un montage audio-visuel « Escale à Saint Petersbourg » que j’ai dû montrer au stage des organistes, il me semble !

Mais des affiches, aux portes des magasins et portant, en deuxième position, mon nom, écrit en cyrillique, me rappelaient que j’étais là d’abord pour m’exprimer à l’orgue. En fait, il s’agissait du premier Festival russe d’orgue et je me retrouvais, à ma grande confusion, moi, un amateur, avec de grands organistes russes et allemands, dont celui de La cathédrale de Cologne. La veille de mon concert, j’ai assisté à une master-class et à un récital de Lionel Rogg, le célèbre organiste suisse ; lui, je le connaissais puisqu’il était venu à Luçon enregistrer Brahms.

Je suis arrivé à Saint Petersbourg un dimanche soir et mon récital était le vendredi en fin d’après-midi. Les concerts avaient lieu dans la grande salle de la Kapella. A l’arrière de l’immense estrade se dresse l’orgue : un 3 claviers, de style Merklin, fin XIXème, agréable à jouer mais qui ne fait pas oublier le Cavaillé-Coll de Luçon. Le plus désagréable était l’utilisation presque permanente de la salle pour des concerts, la salle faisant « portes ouvertes » toute la journée. Je n’ai donc eu droit qu’à deux répétitions d’une heure et à des moments très précis, un matin à 9 heures et, un soir, à 22 heures, avec mes deux assistantes, on a fait pour le mieux, au plus vite !

L’avant-veille, au Conservatoire de la ville, je donnais une conférence sur le Cavaillé-Coll de Luçon, avec projection de diapositives. Les organistes et deux Facteurs d’orgue ouvraient de grands yeux ; ils voyaient, enfin, l’intérieur d’un Cavaillé-Coll, chose que la politique leur avait interdite jusque-là d’aller voir

Le soir de mon concert, je succédais à un orchestre symphonique et, un quart d’heure après moi, c’était un orchestre de chambre (d’où les trois lignes sur l’affiche) ! Pour mon programme, on voulait des œuvres commandées, en 1914, par le Père Joubert mais on m’avait demandé aussi des œuvres françaises. J’ai donc joué du Lebègue, du Langlais et du Vierne, Bach, bien sûr, et trois œuvres, extraites du livre du Père Joubert. Le Directeur avait voulu que ce soit un organiste français qui joue le premier des pages du livre de Joseph Joubert ! A part une Fugue sur un noël russe de Glière, j’avais choisi deux pages — oh ! bien modestes— de César Cui et de Joseph Nowialis, parce que toutes les deux étaient dédiées au Père Joubert. Après le concert, on m’a offert une gerbe de fleurs et on m’a annoncé que je devenais membre du Comité International de la Culture Musicale Russe. Je me suis permis de dire — ce qui fut traduit — que les fleurs et cette nomination revenaient de droit à mon prédécesseur, Joseph Joubert. Je pense qu’en juin 1990, comme pour moi, cela lui était bien égal !

Ce voyage au pays de Pierre le Grand, —chez qui je logeais !— fut très enrichissant pour moi et m’a permis de nouer de vrais liens d’amitié. Je n’oublie pas Sergueï, interprète, de la Marine russe, passionné d’orgue et qui fut l’interprète de ma conférence, le professeur Ravel Kravchun, savant russe, spécialiste des questions d’acoustique, très intéressé par ma façon de ne pas jouer Bach comme les autres et comment oublier les élèves d’orgue qui m’ont guidé et, en particulier Anouchka, si fière de sa ville et de son histoire ? Le temps nous a éloignés mais le souvenir n’a pas vieilli !

Point d’Orgue : Merci, pour l’évocation de ce pèlerinage russe. Vous est-il arrivé d’autres fois, quand vous étiez organiste à Luçon, d’être invité à l’extérieur pour célébrer ainsi des souvenirs historiques ?

Abel Gaborit : Oui, au moins une autre fois dont je me souviens. C’était quelques années plus tôt, en mai 1990. A l’occasion de la commémoration de l’Exode de 1940, la ville de Sedan organisait des manifestations culturelles et sportives entre les Ardennes, les Deux-Sèvres et la Vendée. Ces deux derniers départements devaient accueillir les Ardennais, chassés de chez eux par l’envahisseur allemand. Était créé ainsi, en 1990, le jumelage Ardennes-Vendée et c’est dans ce cadre que j’ai été invité à participer au deuxième Festival d’orgue de Sedan, comme l’organiste de la cathédrale du pays accueillant.

L’orgue de Sedan étant en restauration, j’ai donné mon récital sur le très bel orgue baroque moderne de l’église de Floing, proche banlieue de Sedan. J’ai appris alors que c’est par la trouée de Floing que les chars de Guderian ont pénétré en France au cours de ce Printemps tragique.

Un détail amusant au cours du premier repas que je prenais au presbytère où il me recevait, le Père curé de Sedan me dit « Un jour, Maman m’a dit : tu vois François, demain nous partons pour la Vendée, on nous attend à Mareuil sur Lay. Nous n’avions pas fait 100 kilomètres que la Wehrmacht nous a rattrapés et nous a fait rebrousser chemin ! » Je lui répondis : « Alors, tu es né à Vivier au Court ? » Il me regardait avec des yeux admiratifs en me disant : « Comment le sais-tu ? » - « Chaque fois que je passe à Mareuil sur Lay, je lis sur une pancarte : Mareuil sur Lay jumelé avec Vivier au Court (Ardennes). Il y a même un petit sanglier dessiné pour évoquer sans doute tous les sangliers de ta forêt ! »

A mon programme, des œuvres de Buxtehude, Krebs, Bach, Mendelssohn et Jehan Alain, je me souviens avoir joué, en bis, le Chant Héroïque de Jean Langlais. Celui-ci l’a dédié à Jehan Alain, mort précisément en juin 1940, en défendant un pont de la Loire, à Saumur. Cette page de Langlais est dramatique ; à plusieurs reprises, y éclatent les premières notes du refrain de la Marseillaise !

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En lisant dans le dernier numéro de Point d’Orgue, comment les publications de l’abbé Joseph Joubert avaient eu un grand retentissement dans la lointaine Russie, certains ont peut-être pensé que la première guerre mondiale avait mis fin définitivement à ces éditions qui faisaient connaître un grand nombre d’organistes originaires de nombreux pays. Effectivement, les années 1915-1920 ne connurent aucune nouvelle parution. Mais le zèle musical de l’abbé Joubert le rendait prêt à saisir toute nouvelle opportunité.

Avec l’Armistice de 1918 et la signature du Traité de Versailles, le cauchemar de la grande guerre avait pris fin. Toutefois les villes et les villages de France gardaient le triste souvenir de très nombreux morts. C’est ce qui suggéra à l’abbé Joubert de solliciter aux musiciens d’écrire des pièces à la mémoire des soldats tombés au combat. Et il trouva, surtout auprès des organistes français, plus particulièrement affectés par l’hécatombe, un écho favorable à son projet.

Il ne pouvait plus être question de publier des volumes de plus de deux cents pages comme les précédents. Les nouvelles parutions prirent la forme de fascicules de cinquante à soixante pages. L’éditeur n’était plus Maurice Sénart de Paris, mais A. Ledent-Malay, directeur de l’édition nationale belge à Bruxelles. Les points de ventes restaient assez nombreux : La Galerie Bortier à Bruxelles, la Schola Cantorum et Henri Hérelle à Paris, Van Rossum à Utrecht, Bloud et Gay à Dublin, et Biton à Saint Laurent sur Sèvre en Vendée. Chaque fascicule était dédié aux héros de la grande guerre et avait pour titre Les Voix de la douleur chrétienne, titre qui laissait comprendre que les pièces publiées pour orgue ou harmonium garderaient le style grave des pièces funèbres. Ces parutions ne comportaient pas de notices biographiques sur les auteurs comme dans les premiers volumes de la collection précédente. Il faut dire que la plupart était déjà connue.

C’est ainsi que le premier volume des Voix de la douleur chrétienne s’ouvrait avec cinq compositions de F. de la Tombelle. Ces pièces avaient des titres suggestifs : Pro Patria, Pro Defunctis, Pro Vulneratis, Pro Lacrymantibus, Pro Deo. Suivaient une Marche funèbre et une Epitaphe de Henri Defosse, professeur au Conservatoire. Le troisième auteur venait d’obtenir le 1er prix de Rome en 1919 : il s’agissait de Jacques Ibert qui commentait la formule biblique « Les âmes des justes sont dans la main de Dieu » par un somptueux Choral à la manière de Franck et qui peut être au programme d’un récital d’orgue. Le quatrième auteur était un belge de Liège, Joseph Jongen : il présentait quatre improvisation inspirées par les termes de l’Office des défunts : Requiem æternam, Pie Jesu, Quid sum miser, Recordare Jesu Pie.

Ce premier fascicule était donc en vente en 1921. Le second fascicule porte la même date. On y trouve d’abord une pièce expressive et brève : elle est signée Eugène Gigout. Paul Silva Hérard n’a pas connu la même célébrité : il propose alors trois pièces sous le titre L’heure du Glas. Ensuite c’est Albert Alain, le père de Jehan et de Marie-Claire, qui avait été sollicité. Il avait écrit une Suite héroïque de cinq pièces. Il suffit de regarder la partition pour constater qu’Albert Alain savait écrire dans des styles divers sans toutefois montrer autant d’originalité que son fils Jehan. M.-J. Erb, professeur au conservatoire de Strasbourg présentait ensuite une Elégie et une Marche triomphale. L’abbé Joubert connaissait bien Jean Vadon, qui avait déjà écrit plusieurs pièces dans les volumes d’avant-guerre. Dans ce recueil, il présente une Suite en six parties toutes empreintes de ce sentiment de douleur confiante qui caractérise toute la collection. En fin de parution nous trouvons un Offertoire funèbre de Henri Dallier. Il est à remarquer que tous les auteurs de ce deuxième fascicule sont français.

C’est aussi le cas dans le fascicule suivant à une exception près. En effet Jean Marcel Lizotte était organiste à Bordeaux ; il avait écrit pour ce recueil trois Petits préludes après une entrée, l’ensemble en mi mineur. Gaston Singery, organiste à Paris présentait cinq pièces, toutes inspirées par l’idée des défunts et de leur accueil dans l’au-delà. L’abbé Louis Boyer, maître de chapelle de la cathédrale de Périgueux, avait écrit un Lamento. Nous trouvons ensuite le nom de René Quignard, maître de chapelle de Notre Dame de Versailles. Il est connu par ailleurs pour avoir publié des pièces faciles pour des organistes débutants, et notamment plusieurs recueils intitulés Organiste Grégorien, où il commentait fort habilement les thèmes grégoriens des principales fêtes de l’année. Pour les Voix de la Douleur Chrétienne il offrait trois pièces d’inspiration variée : Dans les ruines d’une Eglise martyre, Nuit de Noël, Prière au Sacré Cœur de Jésus. Maurice Reuschel, organiste de la Rédemption à Lyon restait bien dans la perspective de pièces funèbres : un Offertoire hommage aux âmes héroïques, une Communion Près d’une tombe délaissée, une Absoute sur le chemin de l’Exil. Amédée Reuschel, maître de chapelle de Saint-Denis du Saint Sacrement à Paris avait écrit deux pièces, funèbres également In memoriam et Fuga tristis. Le seul étranger de ce recueil était Émile Wambach, directeur du conservatoire royal d’Anvers : ses deux pièces Ode funèbre et Action de grâces sont deux compositions calmes et recueillies.

Ces trois premiers fascicules sont datés de 1921, quelques années seulement après la grande guerre. Les musiciens qui avaient collaboré à leur édition avaient bien compris la pensée de l’abbé Joubert : prier en musique pour les victimes du conflit rejoignant ainsi tous ceux qui voulaient confier à Dieu l’avenir de leurs pays meurtris.

Le zèle musical de l’abbé Joubert et le douloureux souvenir des victimes de la guerre n’allaient pas en rester là. Trois autres fascicules devaient paraître en 1924 chez le même éditeur de Bruxelles. Parmi les compositeurs on trouve les noms de beaucoup d’anciens collaborateurs de l’organiste de Luçon, mais aussi parfois des nouveaux venus.

C’est ainsi que dans le quatrième fascicule des Voix de la douleur chrétienne, on retrouve Henry Defosse de Paris, Jean-Marcel Lizotte de Bordeaux, Edmudo Torres de Séville. Mais on découvre le nom de Marcel Courtonne, alors jeune titulaire du Grand Orgue de la cathédrale de Nantes, celui de Paul Maleingreau, professeur au conservatoire Royal de Bruxelles, celui aussi de L. Monière, compositeur de Caen. Les titres des pièces publiées témoignent de la même intention, évoquer dans la prière le souvenir des soldats tombés au champ d’honneur : Pièces funèbres, Mater dolorosa, Résignation, Sérénité, Gloria in excelsis, deux élégies sur le même thème, Venite ad me omnes, Ego sum vita, Confide Fili, Ne Recorderis, Credo quod Resemptor meus vivit, Stabat Mater dolorosa, une Prière aux morts glorieux, Prière. Il est à noter que certaines de ces compositions comportaient une partie de pédale obligée, ce qui les réservait aux organistes disposant d’un grand orgue. Du reste certaines d’entre elles réclament de l’interprète une technique de haut niveau.

Le cinquième fascicule est beaucoup moins copieux que les autres. Il ne comporte qu’un seul nom : Désiré Walter, un alsacien qui avait déjà écrit pour les parutions précédentes. Il le fait alors dans la même optique : Stabat mater, Recordare, Oro supplex, Fiat et Lux perpetua, tels étaient les titres des cinq pièces contenues dans ce fascicule. Ces titres, comme beaucoup d’autres des fascicules précédents, nous montrent que les mots latins de l’office des défunts étaient familiers pour beaucoup d’organistes. Comme pour beaucoup de fidèles.

La couverture du sixième fascicule maintient, mais en caractères plus petits et en haut de page le titre Les Voix de la douleur chrétienne, mais le titre principal, en grands caractères est : À la mémoire des Morts de la patrie. Cette modification répondait sans doute à un souhait de l’unique auteur de ce fascicule Léo de Pachmann. Rien n’est signalé sur la nationalité ou la fonction d’organiste de ce compositeur. L’édition note cependant que c’est Alexandre Cellier, un collaborateur des Maîtres contemporains de l’orgue, qui a précisé la registration. Peut-être Léo de Pachmann était-il son élève. En tous cas, nous trouvons dans cette ultime parution une suite de cinq pièces dans l’optique du titre de ce fascicule : Préludes, Elégie, Consolation, Prière, Apothéose.

En conclusion de cet inventaire, nous ne pouvons qu’admirer l’abbé Joseph Joubert pour avoir su trouver et convaincre un si grand nombre de collègues. Lui-même n’a rien composé. Il faut dire que le temps lui manquait pour tout faire : il était secrétaire à l’Evêché et aumônier du Carmel. Tout cela lui valut d’être nommé chanoine honoraire et d’avoir beaucoup d’amis.

 

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L’Organiste de la cathédrale :

Le souci de Monsieur le chanoine Joubert, comme organiste de la cathédrale, fut toujours de mettre son art au service de la Liturgie. Les pièces d’inspiration liturgique avaient ses préférences. Il les exécutait avec nuance, éclat et la connaissance parfaite de son instrument. Sa registration était variée, originale...

Au cours de ses études musicales, à la Schola Cantorum de Paris, Monsieur l’abbé Joubert avait connu beaucoup d’artistes. Ceux-ci aimablement sollicités par lui, fournirent les pièces inédites pour ses huit volumes de Maîtres contemporains de l’Orgue et de ses cinq livraisons des Voix de la douleur chrétienne. Cette œuvre dont bon nombre de morceaux méritent de rester au répertoire de moyenne difficulté, pour orgue ou harmonium valut au jeune auteur une précieuse approbation de Rome, à la date du 3 juillet 1912.

« Sa Sainteté loue hautement la pensée qui a présidé à la formation de cette anthologie et vous félicite du splendide résultat que vous avez obtenu, grâce au concours de vos éminents collaborateurs. » (Le Pape était Saint Pie X).

 

Le Chapelain du Carmel :

L’image souvenir du 60e anniversaire de l’ordination sacerdotale du chanoine Joubert porte ce texte : « Pour le bienfait inestimable de ma vocation, pour 84 années d’âge et de faveurs célestes et pour près de 60 années vécues dans l’ambiance du Carmel, éternellement je chanterai les miséricordes du Seigneur. »

Voici, d’autre part, un témoignage qui n’étonnera aucun de ceux qui ont connu le vénéré défunt : « Chapelain modèle, qui nous a toujours édifié par la grande piété. La dignité et le soin parfait avec lesquels il remplissait ses fonctions. Sa régularité, jamais en défaut, nous était à tous un exemple. De plus il fut toujours très discret à l’égard de tout ce qui touchait le Carmel, ne s’immisçant jamais dans les affaires de la Communauté. Toutes ces qualités, que nous avons appréciées pendant près de 60 ans, nous le rendaient très cher. Aussi nous l’entourons de notre prière respectueuse et reconnaissante. »

 

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Le mémento de Monsieur le Chanoine Joubert doit faire bonne place à l’amitié. Dans son testament spirituel, le défunt écrit notamment : « Je n’oublie pas les excellents amis, laïques et ecclésiastiques, dont la chaude sympathie me fit goûter les douceurs de l’Ecce quam Bonum. Je porterai auprès du trône d’amour le souvenir des parents, supérieurs, confrères et amis qui me furent très chers ici-bas. Il sera si doux de se retrouver, dans le séjour des élus, pour chanter éternellement le cantique de l’action de grâces !..

Chanoine Joseph Vité
Organiste, Président des "Amis de l'orgue de la Vendée"
Doyen du Chapitre cathédral de Luçon
(juin 2010)

 

 

(Nous remercions Monsieur le Chanoine Vité de nous avoir autorisés à la publication de son étude sur l'abbé Joubert, précédemment parue dans Point d'orgue, n° 112 de juillet 2008, 113 de janvier 2009 et 114 de novembre 2009, publication de l' "Association Amis de l'orgue de la Vendée", qu'il préside depuis sa création en 1969.)

 

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LES MAITRES CONTEMPORAINS DE L'ORGUE

Les maîtres contemporains de l'orgue (Joseph Joubert): couverture
Les maîtres contemporains de l'orgue (Joseph Joubert): avant-propos
Couverture et Avant-Propos du 1er volume (1912)

Tables des matières


Volume I : École française

L. Andlauer, 2 Pièces brèves
A. Barié, Élégie
P. Bazelaire, Canon à 2 voix
J. Bentz, Offertoire
R. Blin, Choral varié, Offertoire
E. Bonnal, Deux improvisations
R. Boucher, Cantabile
N. Boulanger, Prélude, Petit canon, Improvisation
J. Boulnois, 4 Pièces brèves
J. Brosset, Offertoire pour la fête de Noël
L. Canton, Méditation
A. Cellier, Méditation, Pièce symphonique pour sortie
A. Chapuis, Méditation
A. Colinet, Toccatina, Communion
C.-A. Collin, Prélude, Bénédiction ou Élévation brève
Ch.-R. Collin, 2 Préludes
P. Combes, Quasi Adagio
M. Courtonne, Choral, Improvisation sur un thème breton
H. Dallier, Offertoire pour la fête de Saint-Joseph
N. Darros, Mélodie religieuse
G. Debat-Ponsan, Prélude, Antienne
A. Decq, Marche funèbre
L. Delune, L’Adoration des bergers
Cl. Delvincourt, Marche d’église
A. Dodement, 3 Fuguettes à 3 voix
C. Doney, Pendant l’offertoire
L. Dumas, Pièce en mi
M. Dupré, Élévation
H. Eymieu, L’Angélus, Carillon
P. Fauchey, Fantaisie en forme d’offertoire
D. Fleuret, Verset dans le style grégorien
J.-B. Ganaye, Canon
G. Garbet, Prélude pastoral, Chant d’action de grâces
A. Gastoué, Pièce funèbre pour offertoire ou sortie
M. George, 2 Pièces brèves
E. Gigout, 2 Interludes
H. Gouard, Premier offertoire sur d’anciens Noëls
R. Grigi, 2e Marche solennelle, Recueillement, Adagio
E. Grosjean, Offertoire bref ou Communion
A. Guilmant, Chant du matin
G. Guiraud, Offertoire pour les fêtes de la Sainte Vierge
J. Huré, Interlude-Élévation
V. d’Indy, Pièce en mi bémol mineur
G. Jacob, Andantino, Pastorale
L. Jacquemin, Pièce en mi bémol pour l’Offertoire
J. Jemain, Méditation religieuse
P. Kunc, Prélude (Alla Hændel)
E. Lacroix, Fugue, Recueillement, Fantaisie médiévale
E. Landais, Offertoire, Élévation
F. de La Tombelle, Méditation, Toccata.

 

 

Volume II : École française

Ch. Lefebvre, Offertoire
A. Le Guennant, Intermezzo
H. Letocart, Verset, Communion
H. Libert, Duo en forme de canon, Fugue
A. Marichelle, Élévation, Communion
A. Marty, Offertoire, grand chœur pour la fête de la Pentecôte
J. Massenet, Prélude en ut majeur
H. Messerer, Lamento, Offertoire ou Communion
H. Mulet, Petit offertoire, Sortie douce
H. Nibelle, Offertoire
S. Paraire, Andantino (offertoire)
L Perruchot, Verset sur l’antienne “Veni sponsa Christi”, Verset grégorien
É. Pessard, Pièce en ut majeur
A. Philip, Pièce en si mineur
Paul Pierné, Prière
Ch. Pineau, Adagio, Sur l’intonation du “Salve Regina”
D.-Ch. Planchet, Rapsodie sur des Noëls
Ch.-M. Pollet, 1e Fantaisie, 2e Fantaisie
H. Potiron, Fuguette sur le 1er Kyrie de la Messe “Orbis factor”
M. Prestat, Prélude et fugue en ut mineur
Ch. Quef, Sortie sur “Ite Missa est”
A. Raffat de Bailhac, Offertoire pour les fêtes du Saint-Sacrement
M. de Ranse, Six variations sur le “Stabat liturgique”
E. Ratez, Méditation religieuse
F. Raugel, Interlude grégorien finale ré mineur, Interlude du 1er mode, Interlude grégorien du 3e mode
G. Renard, Andantino
A. Renaud, Grand chœur en ré majeur
A. Renoux, Sortie fuguée
A. Reuchsel, Interlude, Fugue en la mineur
L. Reuchsel, Communion, Entrée, Offertoire, Pastorale gothique
M. Reuchsel, Cantilène, Adoration
M. Rouher, Toccata
B. Rozan, Communion, Petit prière
L. Saint-Réquier, Pièce en si mineur
Alph. Schmitt, Prélude lent, Toccatina
Florent Schmitt, Prélude
B. Selva, Petite pièce
A. Sérieyx, 3 Interludes pour le chant du “Veni creator”
J. Vadon, Toccata sur l’“O Filii et filiæ”, Rapsodie sur trois cantiques populaires, Grand chœur dialogué
A. de Vallombrosa, Élévation
P. Vidal, 2 Versets, Verset sur « Veni creator”, Trois Versets sur “O Filii et Filiæ”
L. Vierne, Prélude
R. Vierne, Cinq Improvisations
A. Vivet, Marche religieuse, Toccata
D. Walter, Marche solennelle.

 

 

Volume III : École étrangère

Ant. Arts, Cantilène (Hymne du matin), Postludium (Pensée du soir)
Otto Barblan, Andante religioso
D. Bellando, Marche pontificale, Élégie (à la mémoire d’A. Guilmant), Élévation
Jos. Bellens, Offertoire, Postlude
J. M. Béobide, Cancion, Scherzo (alla Beethoven)
Luigi Bottazzo, Choral varié, Offertoire
F. Brettenbach, Quatre versets grégoriens sur l’hymne “Exultet”
Carlo Calegari, Prélude ancien
A. Cappelletti, Petite fugue
J. Cumellas-Ribó, Prière à Notre-Dame
Robert Cuypers, Deux méditations
Oscar Depuydt, Prélude, Offertoire, Fuguetta
J. A. Erausquin, Toccata final
M.-J. Erb, Marche nuptiale
J. Folville, Communion, Verset sur le thème d’un “Tantum ergo”
G. Foschini, Offertorio
El. Franssen, Paraphrase du “Lauda Sion”
B. de Gabiola, Invocation 
A. Galliera, Offertorio ; Gustaf Hagg, Improvisation
Léon Jadin, Offertoire pascal, Andante
Joseph Jongen, Offertoire sur “Alma redemptoris”
Jaroslar Kvapil, Fughetta
S. de Lange, Funerale, Prière
R. Lobmiller, Prélude au choral “Ave Maris Stella”
Philipp Loots, Finale, Prière
A. Machado, Allegretto, Improvisation
A. Mailly, Noël, Élévation
Sancho Maraco, Offertoire sur l’hymne “Ave Maris Stella
G. Mattioli, Preludio, Communione
Fernand Mawet, Pastorale
A. de Meulemeester, Allegro (grand chœur), Méditation, Cortège nuptial
Alph. Moortgat, Noël
Alph. Mosmans, Humble prière
Ravm. Moulaert, Choral, Méditation
Jos. Nesvera, Improvisation
A. Orlando, Prélude, Coro religioso
Nemesto Otando, Adoration
Dom G. Pagella, Larghetto
A. Paepen, Cinq préludes
M. Perret, Improvisation-élégie
Hans Plag, Fantaisie
John Plag, Maestoso, Moderato
Ant. Ponten, Improvisation sur l’alleluia du samedi saint
J. Th. Radoux, Prière
Roberto Remondi, Élégie (sur la tombe d’Alexandre Guilmant)
Martin Rodriguez, Marche solennelle, Fughetta
Louis Rosoor, Communion, Canzone
Jos. Schwammel, Deux Toccatas
Cam. Schumann, Larghetto, Andante con moto
Dom Sergent, Prélude, Improvisation sur deux thèmes bretons
V.F. Skop, Andante, Agilmente
Ed. Stehle, Élégie, Silence devant le Seigneur
abbé Surzynski, Larghetto
Miec. Surzynski, Improvisation
Santiago Tafall, Élévation et Prière
G. Terrabugio, Preghiera
E. Tillmans, Prélude
Alfred Tomlyn, Andante moderato
E. Torres, Communion, Élévation
Luis Urteaga, Offertorio
P. Van Damme, Pastorale
abbé F. Verhelst, Adagio, Larghetto
J.-M. de Virgala, Prélude et fugue sur l’alléluia de la fête de l’Immaculée-Conception
P. Vretblad, In memoriam
Mgr Walczynski, Paraphrases sur le “Veni creator” et l’“O Filii et filiæ
A. Winkel, Invocation
Aug. Wiltberger, Improvisation, Élégie

 

 

Volume IV : École française

A. Alain, Marche nuptiale, Offertoire pour Pâques
P. Allix, Communion, Andante
G. Becker, Pièce en mi mineur
Ph. Bellenot, Préludeen ut majeur
E. Berlhe, Antienne grégorienne, Élévation
A. Bertelin, Passacaille
P. Berthier, Choral
Blair-Fairchild, 2 Fugues
M. Blazy, 2 Préludes, Verset
L. Bourgeois, Cinq versets sur des thèmes liturgiques : Verset sur l’“Ave Maris stella”, Verset sur le “Sacris solemniis”, Verset sur le “Pange lingua”, 2 Versets sur “Iste Confessor”
L. Boyer, 2 Pièces brèves
P. de Bréville, Prélude, Méditation, Prière
A. Cellier, Dans la vieille abbaye, Cortège
J. Civil, Prière
A. Colinet, Prélude, Intermezzo
Ch. Collin, Au cimetière en Basse-Bretagne, Le chant du lépreux, La Légende de saint Roman
E. Cools, Élévation
M. Delmas, Offertoire, Communion
J. Déré, Offertoire, Petit prélude
É. Destenay, La Cène, L’Entrée à Jérusalem, La Marche au Calvaire
L. Dumas, Pièce pour orgue
P. Dupin, In paradisum
Eckendorff (Mme Bertault), Pastorale sur un air vendéen
M. Emmanuel, Andante, Sortie
H. Eymieu, Rhapsodie sur des thèmes bretons, Cantabile
P. Fauchet, Cantilène, Églogue, Méditation
H. Fleury, Pastorale
D.-V. Fumet, Prélude et fugue
A. Gadenne, O Salutaris
A. Gastoué, Fantaisie dramatique
E. Gazier, Esquisse religieuse
G. Krieger, Andante
G. Gryseleyn, Toccata
F. Halphen, Églogue
J. Henry, Prière
P.-S. Hérard, Offertoire
P. Hillemacher, Pastorale
L. Jacquemin, Entrée sur le thème de l’“Asperges”
C. Joly, Cantabile, Élévation
M. Labey, Élévation, Offertoire
F. Laurent-Rolandez, Fantaisie offertoire
A. Lavignac, Prélude
P. Lecourt, Marche-Grand chœur
A. Levergeois, Adagio
J.-M. Lizotte, Improvisation
H. Lutz, Pièce pour orgue
L. Maingueneau, Pièce pour sortie
A. Mancini, Recueillement, Le Carillon de Balleroi
A. Marichelle, Marche funèbre
M. Mathieu, Sortie brève, Prière
J. Parisot, Six versets en mode grégorien
L. Plasse, Andantino
Ch.-M. Pollet, Introduction à la fugue de fantaisie, Fugue de fantaisie
J. de la Presle, Pièce, Alma Mater
M. Prestat, Offrande à la Vierge
A. Renoux, Improvisation
M. Reuchsel, Marche religieuse
P. Rougnon, Deux pièces brèves
A. Sauvrezis, Choral
H. Schmitt, Communion, Prélude
G. Sizes, Élévation, Prélude
J. Vadon, Offertoire, Entrée, Sortie alla Bach
D. Walter, Élévation, Prière, Offertoire.

 

 

Volume V : École étrangère

Mezio Agostini, Interlude
Désiré d’Antalfy, Prière pour les morts, Prière pour l’enfant
Leopold Ashton, Lamento
José Maria Béobide, Deux méditations, Andante, Prœludio, Andantino, Deux interludes, Deux fuguettes
Octavio Bevilacqua, Berceuse
Oscar Blom, L’Angélus, Ave Maria
Giovanni Bolzoni, Heure mystique, Pax
Luigi Bottazo, Fugue à deux voix, Communion
Francisco Braga, Offertoire
Steane Bruce, Chant de joie, Chant de tristesse, Prière, Sortie
Carlo Galegari, Invocation
Corbett-Sumsion, Andante, Allegretto
Antonio Coronaro, Fugue en fa, Élévation
César Cui, Deux Préludes
Amadeo Cusco, Entrada
Eduardo Dagnino, Méditation
Nicolas Daneau, Lied flamand
Eusebio Daniel, Humoresque
Charles de Koster, Deux prières
Georges Delaye, Entrée funèbre
Alexandre Denereaz, Trois préludes
Roland Diggle, Petit chœur triomphal
Léon Du Bois, Prélude
Robert O’Dwyer, Rêverie
Arthur Foote, Marche, Communion
Elbert Franssen, Paraphrase sur l’“Ite misa est” solennel
Luis de Freitas-Branco, Chant religieux portugais, Aria
Silvio Déolindo Froes, Cantique à sainte Anne, Prélude, Postlude
Harald Fryklof, Andante funèbre, Entrata all antico
Mme Delaye Fuchs, Pièce en la bémol, Sortie de la fête
Reinhold Glière, Fugue sur un thème de Noël russe
A.D. de Gouveia, Offertoire
Arthur de Greef, Petit prélude
Eugène Gunst, Canon à deux voix
Jésus M. Guridi, Chant de Noël
Gustaf Hagg, Improvisation sur un thème de passion suédois
Rév. G. S. Holmes, Allegretto
Constantin Homilius, Fugue
Arthur de Hovre, Choral, Andante sostenuto
Adolphe d’Hulst, Prélude, Élévation, Offertoire, Communion, Postlude
Daniel M. Intyre, Méditation
Léon Jadin, Communion
Josef Klicka, Légende
John Adam Krygell, “Et Ressurexit”
Joseph Labor, Trois interludes
Joseph Lefébure, Berceuse
Henry Ley, Pastorale
Kristian Lindeman, Marche nuptiale, Deux canons
Ludwig Mathias Lindeman, Trois chorals
Peter Lindeman, Chant religieux norvégien
Raphaël Lobmiller, Prélude et fugue
Augusto Machado, Prélude.

 

 

Volume VI : École étrangère

Otto Malling, Prière et Élévation
Domingo Mas y Serracant, Entrée ou Sortie, Élévation, Méditation
Xavier Mathias, Suite eucharistique pour la Messe
Ulysse Matthey, Prœludio fugato, Elégia, Giga, Pensiero ostinato
Mucien Mawet, Rêverie, Andante
Wilhelm Middelschulte, Méditation sur un choral
Alexandre Monestel, Contemplation
Raymond Moulaert, Andante
Paul Munck, Trois fuguettes
Alberto Nepomuceno, Prélude et fugue
Joseph Nowialis, Prière, Fugue
Otto Olsson, Variation sur un choral suédois
Henrique Oswald, Aria
Désiré Paque, Six petits préludes
Giovanni-Battista Polleri, Offertoire
François Rasse, Entrée funèbre, À l’espérance (cantabile)
Joseph Ringeissen, Fugue
Martin Rodriguez, Offertoire fugué
P.-S. Rung-Keller, Fughetta, Andante religioso
Édouard Samuel, Invocation
Jos. Sancho-Marraco, Offertoire
Henri Sarly, Prière, Improvisation, Canon
Vincenz Schindler, Fughetta, Méditation
Joseph Schmid, Mélodie
Joseph Schwammel, Deux improvisations, Imitation, Élégie, Méditation
Dom Sergent, Élévation
Miecz Soltys, Graduel
Humphrey Stewart, Pastorale, Marche funèbre
Miecz Surzynski, Improvisation
Serge Taneiew, Choral varié
Albert Tebbut, Adagio expressivo, Allegretto
Eugène Thomas, Deux fugues
Joaquin Turina, Prœludio
Luis Urteaga, Entrée, Offertoire, Élévation, Communion, Final
Oscar Van Durme, Cortège funèbre, Lamento, Supplication
H. Van’t Kruys, Andante
Glauco Velasquez, Prélude, Intermezzo, Chorale, Finale
Ernesto Vieira, Interludium
Gino Visona, Méditation, Offertoire
Émile Wambach, Prière, Interlude
Luis Wetterle, Pendant l’offertoire
Ladislas de Zelenski, Andante
Georg Zoller, Fantaisie, Introduction et fugue sur un thème grégorien, Carillon

 

 

Volume VII : Pièces inédites pour grand orgue avec pédale obligée

A. Alain, Alla Hændel, Alla Bach, Alla Franck
D. d’Antalffy-Zsiross, Scène pastorale
J.-M. Béobide, Fantasia, Ofertorio
P. Berthier, Variations
M. Blazy, Allegretto
L. de Bondt, Canon
L. Bottazo, Sonate
G. Catoire, Prélude, Fugue
A. Decaux, Fuguette sur l’“Ave Maris stella”
M. Emmanuel, Andantino
A. Gastoué, Offertoire ou Sortie pour la fête de Noël
E. Guillaume, Choral, Fugue
G. Guiraud, Offertoire pascal
J. Henry, Prière, Pastorale
G. Hüe, Choral varié
V. Karatyguine, À la Russe (Prélude et fugue)
J. Klicka, Fantaisie de concert sur le choral de st. Venceslas (hymne tchèque)
G. Kriéger, Toccata
F. de La Tombelle, Andantino
S. Liapounov, Prélude pastoral
G. de Lioncourt, Petite fugue
J.-M. Lizotte, Prélude choral
X. Mathias, Prélude sur le « Sacris solemniis »
P. Münck, Passacaglia
A. Nepomuceno, Offertoire
L. Nikolaiev, Fugue
D. Paque, Andantino, Allegretto
M. Prestat, Prière nuptiale
M. de Ranse, Offertoire pour la Pentecôte
J. Schmid, Vision
G. Sporck, Pièce sur un thème populaire normand
M. Surzynski, Prélude
S.I. Taneiew, Choral varié
A. Tebbut, Andante, Adagio
J. Vadon, Prière
L. Vierne, Prélude
D. Walter, transcriptions de Sposalizio de F. Liszt et de l’« Adagio » de la 2e Symphonie de G. Ropartz.

 

 

Volume VIII : Pièces inédites pour grand orgue avec pédale obligée

J. Boulnois, Paraphrase symphonique de l’alleluia de la fête de Saint-Michel
A. Cellier, Offertoire pour l’Ascension
H. Cuypers, Double fugue sur le “Lausa Sion”
N. Daneau, Prélude, Fugue
Ch. de Koster, Fugue
É. Destenay, Marche religieuse pour Pâques
R. Diggle, Concert Toccata
H. Eymieu, Marche funèbre, Marche pontificale
P. Fauchet, Choral
D. Fleuret, Méditation, Cantilène, Carillon
L. de Freitas Branco, Choral
Mme Delaye-Fuchs, Ave Maria
A. Glazounov, Prélude, Fugue
P. Gilson, Prélude sur un ancien lied Flamand
C. Homilius, Prélude
A. de Hovre, Cantilène, fugue
J. Huré, Communion sur un Noël
I. Kryjanowski, Prélude adagio, Largo
E. Lacroix, Thème paraphrase, Toccata
H. Libert, Pièce symphonique
P. Lindeman, Postludium
M. Lunssens, Marche religieuse
U. Matthey, In memoriam, Toccata carillon
H. Messerer, Fantaisie
W. Middelschulte, Cadence “alla Hændel”
R. Moulaert, Fugue
J. Parisot, Pièce en sol, Mélodie orientale
P. Pierné, Pastorale
Ch.-M. Pollet , Motet sans paroles
J.-Th. Radoux, Grande fugue
A. Reuchsel, Prélude gothique, Postlude festival
J. Rousse, Prélude
P. Rung-Keller, Lamentazione
H. Sarly, Intermezzo, Chant funèbre
N. Tcherepnine, Chant chérubique
L. Urteaga, Marcha religiosa
R. Vierne, Canzone
J.-A. Wiernsberger, Offertoire pour Noël
J. Wihtol, Pastorale
L. de Zelenski, Prélude pastoral

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Carte postale autographe de l'abbé Joseph Joubert adressée le 24 avril 1914 à Pierre Kunc. Le concours sollicité de ce dernier pour les derniers volumes, parus en 1914, n' a finalement pas été suivi d'effet, son nom n'apparaissant pas dans les tables des matières. Notons que Pierre Kunc avait déjà collaboré au 1er volume (1912) avec un Prélude (Alla Haendel) en ré mineur.
( coll. François Pellecer ) DR
Luçon le 24-4-14
Cher Maître,
Je confie à cette carte postale le soin de
vous porter mon respectueux et sympathique souvenir,
et en même temps de vous rappeler votre aimable
promesse de collaboration à la fin de mon encyclopédie.
Malgré le grand désir que j'ai de vous lire
et de vous jouer le plus tît possible, il n'y a
rien d'urgent pour l'envoi de votre manuscrit!
J'ai dû remettre en effet à la fin du mois d'août
la mise à l'édition de l'ouvrage, parce que
plusieurs collaborateurs ne peuvent être prêts avant
cette date. Cela vous donne tout le temps nécessaire
pour songer effectivement – si ce n'est déjà fait –
à étudier la publication de votre artistique concours.
Bien respectueux hommages.
Jos. Joubert

 


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